Allice Miller et la violence éducative

Aberration

lundi 30 novembre 2009
Bonjour,
Je partage vos idées sur le fait qu’il est inhumain de maltraiter les enfants. J’ai constaté que beaucoup de personnes ne se rendent pas compte que ce qu’elles font subir à leurs enfants porte indéniablement ce qualificatif, et que l’indifférence de l’entourage est quasi générale.
Pour exemple, hier j’étais à un concert et un enfant s’est mis à pleurer. Je ne voyais pas où il était mais il était manifeste que ses pleurs étaient étouffés par une main sur sa bouche afin que les spectateurs autour ne soient pas importunés. J’ai trouvé cela scandaleux pour ce petit. Il aurait mieux valu qu’un adulte sorte de la salle avec lui, sachant qu’un enfant ne peut rester immobile et silencieux durant 2 heures.
Autre exemple. J’étais à la caisse d’un supermarché. Après moi s’est présenté un homme avec 3 enfants en bas âge. Il a demandé à l’aîné de mettre les provisions dans un sac. Viblement il n’y arrivait pas. Il devait avoir 5 ans. Le père très nerveux l’a traité d’incapable en lui donnant une claque sur la tête. Et des exemples ainsi j’en ai plein. Il m’est arrivé de réagir en faveur de l’enfant mais toujours je me suis fait insulté par le parent. Que faire… ?
Récemment en France, une député, pédiâtre de métier, a déclaré vouloir déposer une loi interdisant la fessée. Lorsque j’ai lu les réactions nombreuses des internautes à ce projet, pas une seule n’a compris et a été favorable à cela. Les avis étaient tranchés et catégoriques. En résumé, de quel droit se mêle t-on de l’éducation des enfants qui doit, selon les réponses, rester dans la sphère privée familiale et ne concerner que les parents. Ces avis ne faisaient pas suite à une rélexion car aucune personne n’a dit avoir lu ou étudié cette question. Les gens étaient contre, point. Selon eux, leurs enfants sont leur propriété, et de ce fait ils peuvent en disposer comme bon leur semble.
Même un ministre s’est rapidement empressé dans un communiqué de s’élever contre cette loi.
Moi qui croyais naïvement que les mentalités avaient évoluées, on en est loin. Personne ne s’est demandé pourquoi la France a la 1ère place au monde en matière de consommation d’antidépresseurs, anxyolitiques etc… Et que les suicides sont si élevés chez les jeunes !
Réponse de Brigitte :
Vous avez absolument raison, la violence éducative est omniprésente où que nous nous trouvions et tout le monde cautionne ces actes humiliants et inhumains y compris les hauts responsables du gouvernement qui sans vergogne ricanent et s’insurgent contre la loi. Malheureusement nous sommes confrontés à une masse de dangereux ignorants dans le seul but d’éviter l’ultime sanction, comme quand nous étions enfant, si on osait voir la réalité de ce qu’étaient nos parents.
Dans cette optique, il est très difficile d’agir sans se faire agresser quand on vient en aide à un enfant en danger d’être battu ou humilié. En espérant qu’une prise de conscience se fera un jour pour le bien de l’humanité. BO

L’aigle noir par Philippe Grimbert

France culture
Hors-champs
– par Laure Adler émission du jeudi 22 octobre 2009
Philippe Grimbert. Ecrivain et psychanalyste.
Interprétation de l’Aigle noir
L’imper d’un père
Comme avant = répétition magnifique
Comme avant un traumatisme
Elle veut effacer l’acte.
Cette chanson nous parle confusément à l’inconscient.

Psychanalyse de la chanson
Philippe Grimbert

Broché
Paru le : 12/05/2004

Editeur : Hachette

Collection : Pluriel psychanalyse

ISBN : 2-01-279089-5

EAN : 9782012790896

Nb. de pages : 338 pages

Poids : 275 g

Dimensions : 11cm x 18cm x 1,8cm

Sur les pas de Freud, soulignant les résonances inconscientes du mot d’esprit, Philippe Grimbert se livre ici à une exploration des ressorts psychanalytiques de là chanson : pourquoi un air fredonné a-t-il la faculté de soulever en nous une vague d’émotions ? Pourquoi les paroles de certaines chansons imprègnent-elles si fortement notre mémoire ? Pourquoi les vedettes de la chanson sont-elles des stars auxquelles leurs fans vouent un véritable culte ? Attentif aux scansions de la mélodie comme aux échos des textes, ce livre nous propose de comprendre le goût si universellement partagé de la chanson, des vieux airs populaires aux succès des vedettes du music-hall.
Il a aussi pour ambition de réhabiliter la chanson comme fonction première chez l’être parlant, essentielle à son développement et ménageant à chacun une introduction en douceur dans l’ordre du langage.
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