Titre: Elle ne pleure pas elle chante
Scénariste : Eric Corbeyran
Dessinateur : Thierry Murat
Editeur : Delcourt
Collection : Mirages
D’après le roman d’Amélie Sarn
Cela faisait longtemps que je n’avais pas été profondément mis mal à l’aise par une bande dessinée, et je peux bien dire que qu’ai lu cet album d’une centaine de pages en deux fois. Je ne savais pas de quoi ça parlait, j’avais emprunté le livre à la bibliothèque parce que je ne trouvais rien d’autre, j’avais juste vu que Morue la fée l’avait chroniqué. Pas encore levée, Laura reçoit un coup de fil de sa famille. Son père a eu un accident de voiture, et se trouve plongé dans le coma. Une nouvelle qui a de quoi réjouir la jeune femme. Elle rejoint les siens, mais elle a tout de même bien l’intention de lui faire payer chèrement quelque chose. Disons le tout de suite, c’est une histoire d’inceste. Un sujet particulièrement difficile, d’autant qu’il nous est présenté directement par la victime, Laura, tout au long de l’ouvrage. On lui a dit que les personnes comateuses se souvenaient de ce qu’on leur disait, alors elle en profite pour déballer son sac. C’est extrêmement dur à lire, car même si Eric Corbeyran choisit ses mots avec soin, avec pudeur pourrait-on dire, ils sont d’une limpidité agressive. Le pire est sans doute la conclusion. Etonnante, dérangeante, interrogatrice. Pour ma part, je ne l’ai pas comprise. Est-ce parce que je suis un homme ? Est-ce parce que je suis loin de ces considérations ? Est-ce que la romancière a voulue nous faire réfléchir sur le droit à l’oubli, sur la futilité de la vengeance ? Et puis, n’est-ce pas le format « bande dessinée » qui vient conclure trop rapidement une histoire très complexe ?
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Scénariste : Eric Corbeyran
Dessinateur : Thierry Murat
Editeur : Delcourt
Collection : Mirages
D’après le roman d’Amélie Sarn
Cela faisait longtemps que je n’avais pas été profondément mis mal à l’aise par une bande dessinée, et je peux bien dire que qu’ai lu cet album d’une centaine de pages en deux fois. Je ne savais pas de quoi ça parlait, j’avais emprunté le livre à la bibliothèque parce que je ne trouvais rien d’autre, j’avais juste vu que Morue la fée l’avait chroniqué. Pas encore levée, Laura reçoit un coup de fil de sa famille. Son père a eu un accident de voiture, et se trouve plongé dans le coma. Une nouvelle qui a de quoi réjouir la jeune femme. Elle rejoint les siens, mais elle a tout de même bien l’intention de lui faire payer chèrement quelque chose. Disons le tout de suite, c’est une histoire d’inceste. Un sujet particulièrement difficile, d’autant qu’il nous est présenté directement par la victime, Laura, tout au long de l’ouvrage. On lui a dit que les personnes comateuses se souvenaient de ce qu’on leur disait, alors elle en profite pour déballer son sac. C’est extrêmement dur à lire, car même si Eric Corbeyran choisit ses mots avec soin, avec pudeur pourrait-on dire, ils sont d’une limpidité agressive. Le pire est sans doute la conclusion. Etonnante, dérangeante, interrogatrice. Pour ma part, je ne l’ai pas comprise. Est-ce parce que je suis un homme ? Est-ce parce que je suis loin de ces considérations ? Est-ce que la romancière a voulue nous faire réfléchir sur le droit à l’oubli, sur la futilité de la vengeance ? Et puis, n’est-ce pas le format « bande dessinée » qui vient conclure trop rapidement une histoire très complexe ?
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