Dix ans après, l’aîné des enfants victimes d’ Outreau réitère ses dénonciations

jeudi 24.02.2011
Jeudi, lors d’une table ronde organisée par l’institut de criminologie de Paris, à l’université Panthéon-Assas, intitulée « La parole de l’enfant après la mystification d’Outreau », le journaliste indépendant Serge Garde a présenté quelques séquences de la longue interview que lui a accordée Kevin Delay, le fils de Myriam Badaoui, la principale accusatrice dans l’affaire Outreau.
C’est la première fois que l’un des enfants du couple Delay-Badaoui, aujourd’hui majeur, s’exprime sur l’affaire, dix ans après les faits. Selon le journaliste, qui a rencontré le jeune homme au Sénégal où il a été envoyé dans le cadre d’une mesure d’éloignement, le fils aîné de Myriam Badaoui maintient « formellement » les accusations de viols et d’agressions sexuelles commis sur sa personne, « par ses parents et sept autres adultes », dont les identités n’ont pas été révélées.

Quel crédit accorder à ce témoignage ? Sur l’écran de l’université parisienne, le jeune homme, qui a repris son prénom de naissance (Chérif), est apparu posé, le visage serti d’un collier de barbe. « Il (Kevin) s’est plutôt bien reconstruit », estime Serge Garde selon qui : « des gens qui se sont tus se mettent maintenant à parler ».

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Le prochain livre d’une victime d’Outreau fait déjà polémique Par Gabriel Thierry

Aux Etats-Unis, tirs groupés des républicains contre les droits des femmes par © emcee

jeudi 17 février 2011
© emcee

Aux États-Unis, dans sa loi sur l’assurance-maladie, Obama, alors qu’on ne le lui demandait pas vraiment, avait décidé que les IVG ne seraient pas pris en charge par les contrats d’assurance maladie subventionnés par l’État, sauf en cas de viol ou d’inceste, ou si la vie de la mère était en danger.
C’était déjà attaque suffisante contre les femmes et le droit à l’avortement.
On aurait même pu se dire qu’on ne pouvait pas trouver plus restrictif.
C’était compter sans l’imagination des néocons USaméricains.
Fraîchement élus à la Chambre des Représentants, ils se sont empressés de déposer un projet de loi pour redéfinir la notion de « viol ». Si, si! Ben, oui, des fois que c’en serait pas vraiment un et qu’on paierait une IVG à des simulatrices qui escroqueraient l’Etat pour un petit confort personnel, voire un assassinat.
Vous voulez que je vous dise? Je suis écœurée de voir le monde comme il tourne.

Voici un billet de Christopher Brauchli: « How Republicans Are Working to Save the Republic/ Redefining Rape, and Other Pressing Matters », publié le 4/6 février 2011 dans CounterPunch

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