Les enfants de Myriam Badaoui devront-ils soigner leur mère ?

Christiane Taubira Garde des Sceaux entre victimes et bourreaux. Les enfants de Myriam Badaoui devront-ils soigner leur mère ?
06 juillet 2012
Par Marie-Christine Gryson 
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A une époque où est remis en cause la notion du statut de victime judiciairement reconnue, comme point de départ indispensable de sa thérapie – ce qui semblait pourtant être un acquis de civilisation. Précisons que ce revirement est devenu nécessaire car  depuis la régression d’Outreau les victimes doivent de plus en plus accepter, sans broncher, que leur affaire soit classée ou que leur agresseur soit acquitté sans possibilité de faire appel. (Or le condamné peut lui, faire appel du verdict).
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A cette époque très inégalitaire en terme de droits en défaveur de la victime, comme on le constate avec les arguments cités plus haut, il faudrait qu’en plus, lorsque la Justice lui donne droit, que la victime paie cette reconnaissance pourtant légitime et légale par une sorte de dédommagement de gratitude… en acceptant d’être le thérapeute de son agresseur.
C’est particulièrement choquant dans les problématiques d’agressions sexuelles. C’est ce dont il sera question dans cet article.
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Le harcèlement sexuel, entre vitesse et précipitation par Roseline Letteron

21 juin 2012
Un nouveau projet de loi sur le harcèlement sexuel a été adopté au Conseil des ministres du 13 juin 2012. Son objet est de redéfinir une infraction que le Conseil constitutionnel avait jugé trop imprécise dans sa décision rendue sur QPC du 4 mai 2012. Il avait alors déclaré non conforme à la Constitution l’article 222-23 du code pénal, en se fondant sur principe de légalité des délits et des peines garanti par l’article 8 de la Déclaration de 1789. Dans sa rédaction issue de la loi du 17 janvier 2002, ce dernier définissait en effet le harcèlement sexuel comme « le fait de harceler autrui dans le but d’obtenir des faveurs de nature sexuelle« .
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