Aux Etats-Unis, tirs groupés des républicains contre les droits des femmes par © emcee

jeudi 17 février 2011
© emcee

Aux États-Unis, dans sa loi sur l’assurance-maladie, Obama, alors qu’on ne le lui demandait pas vraiment, avait décidé que les IVG ne seraient pas pris en charge par les contrats d’assurance maladie subventionnés par l’État, sauf en cas de viol ou d’inceste, ou si la vie de la mère était en danger.
C’était déjà attaque suffisante contre les femmes et le droit à l’avortement.
On aurait même pu se dire qu’on ne pouvait pas trouver plus restrictif.
C’était compter sans l’imagination des néocons USaméricains.
Fraîchement élus à la Chambre des Représentants, ils se sont empressés de déposer un projet de loi pour redéfinir la notion de « viol ». Si, si! Ben, oui, des fois que c’en serait pas vraiment un et qu’on paierait une IVG à des simulatrices qui escroqueraient l’Etat pour un petit confort personnel, voire un assassinat.
Vous voulez que je vous dise? Je suis écœurée de voir le monde comme il tourne.

Voici un billet de Christopher Brauchli: « How Republicans Are Working to Save the Republic/ Redefining Rape, and Other Pressing Matters », publié le 4/6 février 2011 dans CounterPunch

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A propos, encore, de la récidive par Michel Huyette

Mercredi 26 janvier 2011
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S’agissant d’une nouvelle loi « fait divers’, que cette fois-ci même les députés de la majorité ne sont pas enthousiastes à envisager, rappelons qu’entre 2004 et 2010 notre législation pénale a été modifiée à plusieurs reprises avec comme motif annoncé, à chaque fois, de lutter contre la récidive : loi du 12 décembre 2005 (texte ici), loi du 10 août 2007 (texte ici), loi du 25 février 2008 (texte ici), loi du 10 mars 2010 (texte ici). Et jusqu’à ce jour il n’a été effectué aucun bilan de l’application des derniers textes. D’où cette interrogation sur la nécessité de modifier des règles dont on ne sait si elles sont bonnes ou mauvaises, et sans savoir ce qui pourrait être une façon appropriée de faire mieux. Bref, une fois encore, c’est : agissons d’abord, nous réfléchirons après….
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Il y a quelques jours un juge d’instruction expliquait, dossier en main, qu’il venait de mettre en examen pour viol un homme qui dans les années précédant son arrestation s’était comporté parfaitement à tous points de vue : rendez-vous honorés avec le service d’application des peines, suivi sans accroc et dans la durée par le psychiatre et le médecin, respect de toutes les consignes imposées par les magistrats. Autrement dit un individu à propos de qui personne n’aurait jamais pu prédire la récidive.
Sauf à considérer que toute personne qui commet un jour une infraction criminelle présente inéluctablement et pour toujours un risque élevé de récidive, quel que soit son comportement. et son évolution Ce qui pourrait inciter à condamner à perpétuité tout auteur d’un premier crime en le considérant par hypothèse forcément et définitivement dangereux.C’est une autre piste…
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