1/ Loi inceste 26 janvier – lettre aux députés par auteure obligatoirement anonyme

Lettre envoyée par courriel le 18 janvier 2010

Adresses relevées sur le site de l’Assemblée nationale

A ce jour 21 janvier 2010 – 270 courriels envoyés – 4 réponses

fréquentation des blogs :

Blogspot = le 18 : 3750 – le 21 : 3790 – le 22 : 3900 – le 24 : 3980 – le 25 : 4040 – le 26 : 4150

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Madame, Monsieur,

Par ce courriel, je me permets de me présenter et de vous faire part de mes réflexions et recherches.

Dans mes blogs documentaires, j’ai réuni des billets sur les différents thèmes qui pourraient vous intéresser pour prendre votre décision de vote.

Définition victime, définition inceste

http://viols-par-inceste.blogspot.com/

http://resilience-autofiction.over-blog.fr/

J’ai 50 ans ;

j’ai vécu les viols par inceste de mon père – officier supérieur – durant 15 ans, dès l’âge de 8 ans ;

j’ai milité en 1989 lors d’une campagne ministérielle contre les abus sexuels sur les mineurs ;

j’ai vécu le bonheur d’avoir gagné dix ans de prescription après la majorité du plaignant.

J’ai décidé de ne pas porter plainte parce que je n’avais aucune preuve et qu’en assistant à bon nombre de procès, j’ai vu mes compagnes de malheur déboutées pour les mêmes raisons et aller de plus en plus mal dans le déni.

Je suis Auteure obligatoirement anonyme de Viols par inceste – 1993

Je vous écris dans une volonté de réfléchir, ce qui nous fait souvent défaut maintenant dans une société qui n’en a plus le temps, dans le but aussi de vous mobiliser pour le 28 janvier.

Dans cette nouvelle société, on ne peut pas exister sans être victime de quelque chose alors pourquoi pas de l’inceste et de plus si l’on veut être entendu il faut être résilient, sinon la faute nous en revient.

Je suis mal à l’aise de constater que la majorité des signataires des pétitions qui vous sont proposées sont des incestés, souvent victimes manipulées.

Je n’entérine pas ce terme de victime qui s’applique à un tsunami et ne me paraît pas convenir à des incestés qui ne doivent pas se reconstruire, mais se construire et qui ont besoin d’une aide spécifique et appropriée.

Je suis anxieuse des résultats de cette loi – en forme de lobbying pour faire savoir qu’on s’en occupe – parce que toute la partie d’aide financière importante de la loi en première lecture a été rayée et que les subventions des associations aidantes, telles que le planning familial, ont été réduites voire supprimées.

J’affirme qu’il est criminel de faire croire à celles et ceux que l’on veut enfermer dans un rôle de victime qu’ils seront aidés. Pitiés, on en a déjà assez « bavé ».

La loi « Fort » pourrait-elle apporter un remède à la cicatrice que laisse le manque de preuves matérielles et les traces psychiques et psychologiques.

Comment peut-on aider ces futures mères qui – sans conscience et sans travail sur elle-même – reproduisent, en frappant et hurlant, les maltraitances qu’elles ont subies et que les futurs pères frappent et violent parce qu’ils ont été maltraités. Ne serait-il pas plus judicieux d’essayer d’ouvrir les yeux pour rompre cette chaîne du malheur.

En vous souhaitant bon vote.

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Autres billets sur les échanges avec les députés
2/ Réponse d’un député à l’appel à mobilisation sur la loi « visant à identifier, prévenir, détecter et lutter contre l’inceste « 
3/ Réponse d’un député à mon courriel du 23 janvier 2010

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Autres billets sur la loi du 8 février 2010
La victoire des lobbies dans les Assemblées par Jean-Claude Benard
Loi Inceste – Discussion en séance publique – 2e séance du mardi 26 janvier 2010 – 3e séance du jeudi 28 janvier 2010

La victoire des lobbies dans les Assemblées par Jean-Claude Benard

Jean Claude BENARD
4 jui. 2009
Lobbyistes, vous savez, ce métier qui consiste à approcher les élus et les amener à défendre le point de vue d’une entreprise ou d’un groupement professionnel.
Et bien il semblerait que le Président de l’Assemblée nationale et celui du Sénat « envisagent », à l’occasion de la réforme de leur règlement, d’encadrer l’activité des lobbies dans les enceintes parlementaires.

Fort bien, mais cela va-t-il réduire pour autant l’influence qu’ils exercent sur les députés et sénateurs ?
ça reste à prouver face à des lobbyistes de plus en plus talentueux et efficaces.
Au fait, quelle est la définition ce terme, devenu un métier ?
Les définitions issues des sites ou dictionnaires en lignes français sont assez « soft » .
Exemple : Membre d’un groupe de pression.
Il faut chercher sur les sites de nos amis du Québec pour trouver une définition qui illustre bien cette « activité professionnelle »
Lobbyisme : Toutes les communications orales ou écrites avec un titulaire d’une charge publique en vue d’influencer ou pouvant raisonnablement être considérées, par la personne qui les initie, comme étant susceptibles d’influencer une prise de décision sur l’un des objets visés par la loi sont considérées comme des activités de lobbyisme. La définition d’un titulaire de charge publique est très large. Elle englobe l’ensemble de l’appareil administratif, dont tous les membres et le personnel des gouvernements provincial et municipaux ainsi que les personnes oeuvrant au sein des organismes et entreprises du gouvernement. Source Avocat.qc.ca
Avouez que c’est beaucoup plus clair !!!
En France, banquiers, assureurs, industriels, patrons de presse, artisans, agriculteurs, médecins, avocats, … font du lobbying. Directement (par leurs groupements) ou par l’intermédiaire de cabinets spécialisés dont la majorité, sont membres de « l’Association Française des Conseils en Lobbying et affaires« 
QFondée en 1991, l’Association Française des Conseils en Lobbying et affaires publiques regroupe les principaux conseils exerçant leur activité en France depuis deux années au moins.
Elle s’est fixée un triple objectif :
– rassembler et représenter les professionnels auprès des Pouvoirs Publics français et des institutions de l’Union Européenne,
– expliquer le fonctionnement et l’utilité sociale de cette profession dans les universités et les grandes écoles, auprès des centres de formation et dans les médias,
– promouvoir auprès des entreprises la compétence, le professionnalisme et la déontologie des membres de l’AFCL.
L’association possède même une charte (intégralité de la charte)
Extraits : CHARTE DEONTOLOGIQUE DE L’ASSOCIATION FRANÇAISE DES CONSEILS EN LOBBYING ET AFFAIRES PUBLIQUES
Article 1
Le conseil en lobbying ou lobbyiste conseille des entreprises, associations ou collectivités territoriales dans la défense de leurs droits et intérêts auprès d’organismes susceptibles de prendre des décisions les affectant, au moyen de la diffusion d’une information rigoureuse reflet de l’état des connaissances disponibles.
Pour lire la suite de l’article cliquer sur le logo d’Agora Vox
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Autres billets sur le lobbyisme

Récupération des « victimes » Isabelle écrit à Martine

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Autres billets sur la loi du 8 février 2010
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