La justice réparatrice se veut une approche non conflictuelle et non rétributive qui s’intéresse tout particulièrement au rétablissement des victimes, à la responsabilisation des délinquants ainsi qu’à la collaboration des citoyens, de manière à créer des collectivités plus saines et plus sûres.
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- Les approches en matière de justice réparatrice – médiations entre les victimes et les délinquants, concertations communautaires, médiation entre victimes et délinquants non liés et cercles de conciliation – s’efforcent de réparer les méfaits causés à la suite d’un crime ou d’un conflit et de promouvoir la guérison et la croissance des personnes touchées.
- Contrairement aux approches traditionnelles, les approches en matière de justice réparatrice tentent de réconcilier toutes les parties touchées par le crime – la victime, le délinquant et la collectivité – plutôt que de seulement punir le contrevenant.
- La justice réparatrice fait participer activement les victimes et leur permet de se faire entendre. Elle fournit essentiellement aux victimes un milieu de soutien solide et sûr qui favorise leur participation au processus de justice réparatrice.
- La justice réparatrice n’est pas « indulgente envers les délinquants ». En effet, elle accroît la responsabilisation des délinquants, offre réparation aux victimes et aide à rétablir la confiance de la collectivité dans la sécurité publique et le système de justice.
- La plupart des délinquants qui ont pris part au processus de justice réparatrice ont déclaré qu’il était beaucoup plus difficile de reconnaître leur crime, de faire face à leur victime et aux membres de la collectivité que de purger une peine d’emprisonnement.
- Jusqu’à maintenant, les victimes qui participent à un programme de justice réparatrice se disent beaucoup plus satisfaites des résultats qu’avec le système de justice traditionnel.
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