3/ Que pense Freud de la dissociation par Marianne Kédia ?

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Contemporain de Janet, Freud intègre l’équipe de la Salpêtrière en 1885. Il admire beaucoup 
Charcot et est très influencé par ses idées.
Ainsi, entre 1892 et 1896, Freud suit le principe 
selon lequel le « subconscient » contient des événements d’une forte charge affective qui sont 
encodés dans un état de conscience modifié.
Il explique, lui aussi, les attaques hystériques 
comme étant la réminiscence d’un état psychique antérieur, traumatique, et reconnait l’influence 
de Janet.
Freud et Breuer, dans Les Études sur l’hystérie (1895), avancent l’idée selon laquelle 
le moi réprimerait activement les souvenirs traumatiques douloureux. La dissociation serait 
donc le résultat d’un mécanisme de défense qui protège la conscience : « Nos observations 
montrent qu’un traumatisme grave (comme celui d’une névrose traumatique), une répression 
pénible (celle de l’affect sexuel, par exemple) peuvent provoquer, même chez un sujet normal, 
une dissociation des groupes de représentations et c’est en cela que consisterait le mécanisme 
de l’hystérie psychique ment acquise » (in Études sur l’hystérie, p. 9).

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Autres billets sur L’Aide-mémoire Psycho-traumatologie
1/ Psychotraumatologie par Marianne Kédia et Aurore Sabouraud-Séguin
2/ Une explication de la dissociation par Janet
4/ La théorie de la Confusion de langue entre les adultes et l’enfant par Sàndor Ferenczi
5/ Ann Burgess et Linda Holstrom décrivent 
« le syndrome traumatique du viol » qu’elles rapprochent de la névrose de guerre
6/ L’élaboration de la catégorie « ESPT » par Marianne Kédia
7/ la « misère psychologique » de Pierre Janet par Marianne Kédia – l’épuisement ou les états émotionnels extrêmes
8/ L’activation neurovégétative par Aurore Sabouraud-Séguin
9/ Définition du Desnos: Diagnosis of Extreme Stress Not Other-wise Specified par Rosemarie Bourgault

4/ La théorie de la Confusion de langue entre les adultes et l’enfant par Sàndor Ferenczi

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S’appuyant sur la deuxième théorie freudienne, la psychiatrie a alors eu tendance à ignorer 
les traumas réels au profit de la théorie du fantasme.
Ainsi, de 1895 jusqu’aux années 1980, 
quasiment aucune étude sur les effets des traumatismes sexuels chez les enfants n’a été menée, 
à l’exception de l’œuvre majeure de Sàndor Ferenczi*, célèbre disciple de Freud.
Sa théorie de la Confusion de langue entre les adultes et l’enfant, présentée au congrès 
psychanalytique de 1932, montre le désespoir de l’enfant confronté à un adulte qui utilise 
sa vulnérabilité et son besoin d’affection pour l’agresser sexuellement. Ferenczi introduit 
un concept majeur de la psychanalyse : « l’identification à l’agresseur » qui est un des 
principaux mécanismes de défense de l’enfant victime de sévices. La réponse de la communauté 
psychanalytique à cette conférence a semble-t-il été le rejet et l’article n’a été publié en anglais 
qu’en 1949, soit dix-sept ans après la mort de Ferenczi.

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2/ Une explication de la dissociation par Janet
3/ Que pense Freud de la dissociation par Marianne Kédia ?
5/ Ann Burgess et Linda Holstrom décrivent 
« le syndrome traumatique du viol » qu’elles rapprochent de la névrose de guerre
6/ L’élaboration de la catégorie « ESPT » par Marianne Kédia
7/ la « misère psychologique » de Pierre Janet par Marianne Kédia – l’épuisement ou les états émotionnels extrêmes
8/ L’activation neurovégétative par Aurore Sabouraud-Séguin
9/ Définition du Desnos: Diagnosis of Extreme Stress Not Other-wise Specified par Rosemarie Bourgault