Les aveux de François Houtart : Comment va la victime de ces "attouchements" par inceste ?

mercredi 29 décembre 2010
Voici la lettre que le « chanoine rouge » nous a adressée, nous confessant qu’il avait abusé sexuellement d’un cousin, mineur, il y a 40 ans.
Par Ricardo Gutiérrez
« Le message de ma cousine était un rappel que seul je pouvais comprendre. Il y a environ 40 ans, rentrant d’une conférence dans le sud du pays, je fus invité par ses parents, aujourd’hui décédés, à loger chez eux, dans la région de Liège. En traversant la chambre d’un des garçons de la famille, j’ai en effet touché ses parties intimes à deux reprises, ce qui l’a réveillé et effrayé. Ce fut évidemment un acte inconsidéré et irresponsable. »

« Dans les jours qui suivirent, j’eus des contacts avec mes cousins, ses parents, respectivement à Louvain et à Liège. Pour une part, j’étais préoccupé des conséquences pour leur fils. C’est alors qu’ils me dirent qu’il avait été vu par un psychologue. Par ailleurs, cet événement m’avait aussi bouleversé personnellement, car j’étais conscient de la contradiction que cela signifiait avec ma foi chrétienne et ma fonction de prêtre, auxquelles j’étais profondément attaché. Je leur dis que j’étais prêt à renoncer à l’exercice du sacerdoce et d’assumer toutes les conséquences. Je n’ai donc jamais pensé, ni affirmé, que c’était une situation normale ni ordinaire. »

« Ils me proposèrent alors de consulter un professeur du grand séminaire de Liège, prêtre et psychologue. Celui-ci me conseilla de rester dans le sacerdoce et de me concentrer sur les tâches universitaires en sociologie des religions. J’avais alors le choix entre le travail purement académique dans le domaine ou une tâche en liaison avec l’engagement social. En vertu des problèmes existant surtout dans le tiers-monde et que j’avais pu côtoyer, c’est la deuxième option que j’ai choisie. Je l’ai menée de toutes mes forces au cours de ces quarante années, je crois pouvoir le dire, sans désir de protagonisme personnel, mais sur la base d’une conviction profonde, à la fois sociale et religieuse. »

« J’ai toujours été fort reconnaissant de l’attitude de pardon de mes cousins, qui me permit de continuer cet engagement. Dans une conversation récente avec celle de leurs filles qui avait pris le contact, celle-ci me rappela que, pour ses parents et sa famille, pardon ne signifiait pas absence de souffrance, ce que je reconnus, en demandant que sa génération puisse aussi accepter ma demande de pardon. »

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Allison Arngrim, alias Nellie dans La Petite Maison dans la prairie, parle de l’inceste qu’elle a subi

De 1974 à 1981, Alison Arngrim a incarné la petite pimbêche de La Petite Maison dans la prairie, Nellie Oleson. La fillette est aujourd’hui une femme de 48 ans qui publie un livre : Confessions of a Prairie Bitch : How I survived to Nellie Oleson and Learned to Love Being Hated (Confessions d’une garce de la prairie : Comment j’ai survécu à Nellie Oleson et appris à aimer être détestée). Son livre ne s’arrête pas à des anecdotes mais dévoile aussi de terribles souffrances.

Dans ce livre, elle parle donc de la difficulté d’être une petite fille haïe par tous les téléspectateurs : « Avoir 11 ou 12 ans et avoir tout le monde qui t’appelle garce tous les jours est très étrange », raconte-t-elle au cours de l’émission The Today Show. Cependant, son personnage lui a permis de grandir et d’affronter des épreuves : « De petite fille timide, abusée et peureuse, je suis devenue une grande gueule, active politiquement aujourd’hui. »

En effet, Alison a vécu le pire en subissant un inceste. En 2004, elle a déclaré lors de l’émission de Larry King avoir été abusée par un membre de sa famille. Elle n’a pas voulu le nommer mais a précisé qu’il ne s’agit pas de ses parents. Dans son livre, elle revient sur cet épisode pour mieux l’exorciser. Elle est devenue ainsi très investie pour des causes humanitaires comme la lutte contre la maltraitance des enfants et le Sida.

La pétillante Alison a donné un spectacle – Confessions d’une garce de la prairie – qui a même eu lieu en France. L’actrice revient sur les secrets de la série avec un humour décapant. Elle parle notamment de Michael Landon, le célèbre Charles Ingalls qui offre une image bien différente quand les caméras sont éteintes : « Il fumait, il buvait, il racontait des blagues salaces. » Elle est par ailleurs restée très bonne amie avec Melissa Gilbert, Laura Ingalls dans la série.
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