Souvent, le remords suit la peine et la tristesse. Nous nous disons : « Si seulement les choses avaient été différentes, peut-être que j’aurais pu agir autrement. Si j’avais plus aimé mon père et si je lui avais dit à quel point j’avais besoin de lui, peut-être ne m’aurait-il pas abandonné. » En consultation, lorsque je rencontrais des victimes d’inceste ou d’abus sexuel, il m’était difficile de croire qu’elles éprouvaient de la culpabilité et du remords par suite de tels viols, comme si elles en étaient responsables de quelque manière. Lorsque nous pleurons une personne décédée, le remords semble quelquefois plus pertinent ; nous aurions souhaité, par exemple, passer plus de temps avec cette personne. Mais quand nous pleurons un abandon survenu au cours de notre enfance, nous devons aider notre enfant blessé à comprendre que, de tout ce qu’il a fait, rien n’aurait pu être fait différemment. Sa douleur met en cause ce qui lui est arrivé à lui, et non ce qu’il est en soi.
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Autres billets sur le livre Retrouver l’enfant en soi par John Bradshaw
1/ Retrouver l’enfant en soi
2/ Les dysfonctions dans les relations d’intimité
3/ Le sentiment de vide
4/ Les croyances magiques
5/ Les émotions refoulées
6/ Les défenses du moi et la théorie du portillon
8/ Les comportements agressifs
9/ Le témoignage
10/ Groupe de parole : comprendre qu’on est là pour soutenir les autres
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1/ Retrouver l’enfant en soi
2/ Les dysfonctions dans les relations d’intimité
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