Association La Parole Libérée

Logo-La-parole-libereeest une association loi 1901 créée le 17 décembre 2015. Elle constitue un espace d’expression et de soutien aux victimes des actes de pédophilie qui se sont déroulés au sein du Groupe Saint Luc de 1970 à 1991. Les acteurs malheureux de cette période étaient des enfants, restés pour la plupart muets, incompris et seuls face au comportement déviant d’un prêtre à l’aura et au charisme trompeurs.

Aujourd’hui ce sont des hommes dont la parole, enfin se libère de la chape silencieuse sous laquelle certains adultes les avaient confinés. Les objectifs principaux de cette association sont d’enfin faire reconnaître les traumatismes que ces enfants ont subis et dont ils portent encore les fêlures, mais aussi de lever le voile sur la responsabilité de l’Archevêché de Lyon qui n’a peut-être pas pris les mesures à la hauteur de la gravité des actes commis (voir l’onglet « La Position du Diocèse de Lyon« ).

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La reconnaissance de l’impact psychotraumatique chez les enfants victimes de violences sexuelles

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La reconnaissance de l’impact psychotraumatique chez les enfants victimes de violences sexuelles : un impératif humain pour respecter les droits des enfants et une urgence de santé publique
Les récentes études internationales de l’OMS ainsi que l’enquête Impact des violences sexuelles de l’enfance à l’âge adulte, conduite en France auprès de plus de 1200 victimes par notre association Mémoire Traumatique et Victimologie, et présentée le 2 mars 2015 avec le soutien de l’ UNICEF France (dans le cadre de son action internationale #ENDViolence) convergent dans le terrible constat d’une absence de protection et de reconnaissance de la très grande majorité des enfants victimes de violences sexuelles, et d’une prise en charge non seulement très insuffisante, mais fréquemment maltraitante.

I- LOI DU SILENCE, DÉNI, ABSENCE DE PROTECTION ET DE RECONNAISSANCE, INJUSTICE ET MALTRAITANCE.

Les principales victimes de violences sexuelles sont les enfants, les filles étant trois à six fois plus exposées que les garçons. Les enfants sont une cible privilégiée des prédateurs sexuels qui opèrent toujours dans des contextes d’inégalité, de domination masculine et de déni de droits. Ils sont vulnérables, sans défense, dépendants et soumis à l’autorité des adultes. Il est facile de les manipuler, de les menacer et de les contraindre au silence. En raison de leur immaturité, il leur est beaucoup plus difficile d’identifier ce qu’ils ont subi et ils sont rarement considérés comme crédibles quand ils arrivent à parler. De plus, l’impact traumatique très grave présent chez tous les enfants victimes, au lieu de permettre de repérer qu’ils ont subi des violences, de les protéger et de les soigner, assure au contraire une totale impunité aux agresseurs par un retournement pervers lié à la non reconnaissance des symptômes psychotraumatiques : les enfants traumatisés seront considérés comme des enfants difficiles, agités, bizarres, peureux, timides, ayant des troubles du comportement, des troubles de la personnalité, des déficiences intellectuelles, des symptômes psychiatriques, etc.

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