Afp | 13 Janvier 2012
L’écrivain français Régis Jauffret s’est immergé avec « Claustria » (Seuil) dans l’horreur d’un crime hors du commun et l’a élevé au rang du mythe : le cas d’un Autrichien qui a séquestré sa fille pendant 24 ans et lui a fait sept enfants, dont plusieurs enfermés avec elle.
Josef Fritzl a été condamné à la prison à vie en mars 2009, notamment pour le meurtre d’un des bébés engendrés avec sa fille Elisabeth, dont il avait fait son esclave sexuelle, la torturant pendant plus de la moitié de sa vie dans la cave de la maison familiale, de 1984 à 2008.
L’écrivain français Régis Jauffret s’est immergé avec « Claustria » (Seuil) dans l’horreur d’un crime hors du commun et l’a élevé au rang du mythe : le cas d’un Autrichien qui a séquestré sa fille pendant 24 ans et lui a fait sept enfants, dont plusieurs enfermés avec elle.
Josef Fritzl a été condamné à la prison à vie en mars 2009, notamment pour le meurtre d’un des bébés engendrés avec sa fille Elisabeth, dont il avait fait son esclave sexuelle, la torturant pendant plus de la moitié de sa vie dans la cave de la maison familiale, de 1984 à 2008.
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« Capote n’a pas fait de fiction, moi si », insiste Régis Jauffret, invoquant la dimension mythique de cette histoire autrichienne d’inceste et d’enfermement.
« Platon, le mythe de la caverne. Des prisonniers qui ne verront jamais de la réalité que des ombres d’humains projetées sur la paroi de la grotte… Dans le souterrain, les enfants n’ont vu de l’extérieur que les images tombées du ciel qui leur parvenaient par le câble de l’antenne », écrit le romancier, évoquant la télévision octroyée à ses proies par Fritzl.
Lors du procès, Elisabeth, âgée alors de 42 ans, avait relaté son martyre dans un poignant témoignage-vidéo de onze heures, diffusé à huis clos.
« Je suis né pour violer », avait confié à l’expert psychiatre Josef Fritzl.
Le drame avait été révélé en avril 2008 avec l’hospitalisation de l’un des enfants enfermés avec leur mère. L’adolescente n’avait jamais vu la lumière du jour, cloîtrée dans un réduit infesté de rats, derrière des portes à verrouillage électronique.
(« Claustria » – Régis Jauffret – Seuil – 544 p. – 21,90 euros)
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Autres billets sur le livre Claustria de Régis Jauffret
2/ Régis Jauffret publie ses carnets du sous-sol par Pierre Assouline
3/ Claustria – Entretien avec Régis Jauffret
4/ La grande Librairie : Claustria, les machos prônent la vie dans la cave de Fritzl
5/ Régis Jauffret s’empêtre dans un entretien sur Claustria
« Capote n’a pas fait de fiction, moi si », insiste Régis Jauffret, invoquant la dimension mythique de cette histoire autrichienne d’inceste et d’enfermement.
« Platon, le mythe de la caverne. Des prisonniers qui ne verront jamais de la réalité que des ombres d’humains projetées sur la paroi de la grotte… Dans le souterrain, les enfants n’ont vu de l’extérieur que les images tombées du ciel qui leur parvenaient par le câble de l’antenne », écrit le romancier, évoquant la télévision octroyée à ses proies par Fritzl.
Lors du procès, Elisabeth, âgée alors de 42 ans, avait relaté son martyre dans un poignant témoignage-vidéo de onze heures, diffusé à huis clos.
« Je suis né pour violer », avait confié à l’expert psychiatre Josef Fritzl.
Le drame avait été révélé en avril 2008 avec l’hospitalisation de l’un des enfants enfermés avec leur mère. L’adolescente n’avait jamais vu la lumière du jour, cloîtrée dans un réduit infesté de rats, derrière des portes à verrouillage électronique.
(« Claustria » – Régis Jauffret – Seuil – 544 p. – 21,90 euros)
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