Les enfants de Myriam Badaoui devront-ils soigner leur mère ?

Christiane Taubira Garde des Sceaux entre victimes et bourreaux. Les enfants de Myriam Badaoui devront-ils soigner leur mère ?
06 juillet 2012
Par Marie-Christine Gryson 
…/…
A une époque où est remis en cause la notion du statut de victime judiciairement reconnue, comme point de départ indispensable de sa thérapie – ce qui semblait pourtant être un acquis de civilisation. Précisons que ce revirement est devenu nécessaire car  depuis la régression d’Outreau les victimes doivent de plus en plus accepter, sans broncher, que leur affaire soit classée ou que leur agresseur soit acquitté sans possibilité de faire appel. (Or le condamné peut lui, faire appel du verdict).
…/…
A cette époque très inégalitaire en terme de droits en défaveur de la victime, comme on le constate avec les arguments cités plus haut, il faudrait qu’en plus, lorsque la Justice lui donne droit, que la victime paie cette reconnaissance pourtant légitime et légale par une sorte de dédommagement de gratitude… en acceptant d’être le thérapeute de son agresseur.
C’est particulièrement choquant dans les problématiques d’agressions sexuelles. C’est ce dont il sera question dans cet article.
Pour lire l’article, cliquez sur le logo de Médiapart 

La discution se prolonge sur Facebook http://www.facebook.com/aoa.auteureoa/posts/170715219720419

___________________
Autres billets sur l’affaire d’Outreau
Outreau et ses conséquences tragiques : déni récompensé des coupables, réquisitoire ridicule !
Zone interdite spécial « Outreau » : l’intox du dimanche soir par Frédéric Valandre

Commentaire de Jacques Lecomte à La Justice réparatrice, ou comment pousser les victimes d’abus à pardonner à leur agresseur

Pressentis, ils n’entrent finalement pas au gouvernement

17.05.2012
Par Hélène Bekmezian
André Vallini, sénateur de l’Isère

Cet autre rhônalpin de 55 ans n’aura pas non plus de portefeuille. Sénateur de l’Isère et vieux compagnon de M. Hollande, il était pourtant le prétendant le plus souvent cité au ministère de la justice – il était le « monsieur « justice » de l’équipe Hollande pendant la campagne. Socialiste atypique, il avait notamment été propulsé sur le devant de la scène par la commission parlementaire sur l’affaire d’Outreau dont il était le président en 2006 et qui l’avait amené à réclamer une « remise à plat de tout le système judiciaire ».
Devenu maire de Tullins (Isère) à 29 ans, puis conseiller général à 35 ans et député à 40 ans, il avait pris la présidence du conseil général de l’Isère en 2001, à la faveur du basculement à gauche du département. En mars, il avait mis fin à une affaire embarrassante, parvenant au conseil des prud’hommes de Grenoble à un accord avec son ex-attachée parlementaire qui l’accusait de « licenciement abusif, harcèlement moral et discrimination à l’âge ».

Pour lire l’article, cliquez sur le logo du Monde