Radio – Mardi 27 mai 11h – Genre : une question internationale (1/4) – Mondialisation des gender studies : vers une vision américaine du genre ?

Logo-Culture-mondeMardi 27 mai 2014
Du « printemps français » et sa lutte conservatrice contre les théories du genre, aux « printemps arabes « et leur lien avec les mouvements féministes, le développement et la diffusion des études de genre dans le monde soulèvent bien des paradoxes.
Comment concilier lutte féministe sur le terrain et reconnaissance scientifique à l’université ? La mondialisation des « gender studies » implique-t-elle une domination américaine de la conception du genre ? Existe-t-il une école européenne de l’étude de genre ?
De Providence (USA) à Dakar, en passant par Alger et Barcelone, le monde entier pense désormais la construction sociale du genre. Et cela ne va pas sans quelques frictions et quelques crispations…
Si les théories féministes de la moitié du XXe siècle ont été très inspirées par la pensée française, notamment celle de Simone de Beauvoir, il semble que les études dites « de genre » aient aujourd’hui plutôt élu domicile du côté… des USA !
Il suffit pour cela de regarder le succès international de certaines théoriciennes nord-américaines – on pense bien sûr à l’historienne américaine Joan Scott ou encore à la philosophe féministe Judith Butler, auteure du Trouble dans le genre (1990), l’essai qui l’a fait connaître dans lequel elle propose pour la première fois ses analyses du caractère performatif du genre.
Nous allons nous interroger ce matin sur l’internationalisation des études de genre, des gender studies comme il est de coutume de les appeler.
Comment s’est faite l’institutionnalisation des études de genre aux USA et dans le reste du monde, notamment en France ? Existe-t-il des différences fondamentales ?
Quel est le poids des théories américaines dans le champ international des études de genre ? Sont-elles monopolistiques. Y’aurait-il une école américaine qui dominerait la pensée internationale ? Quelles théories, en opposition à celle-ci, se développent autour du globe ?
L’internationalisation des gender studies impose-t-elle une vision américaine du genre ?

Le « troisième procès Outreau » se tiendra du 18 mai au 5 juin 2015

Logo 20 minutes.frCréé le 06/05/2014 à 16h18

JUSTICE – Daniel Legrand fils, pourtant acquitté pour des faits de viols, va être jugé devant une cour d’assises des mineurs…

Le fiasco judiciaire n’est pas terminé…

Pendant trois semaines, du 18 mai au 5 juin 2015, la cour d’assises des mineurs d’Ile-et-Vilaine va juger à Rennes Daniel Legrand fils pour des viols présumés, rapporte Le Parisien.

Ce «troisième procès Outreau» risque de rouvrir les cicatrices encore mal fermées de cette douloureuse affaire de pédophilie aux douze enfants victimes et treize accusés acquittés.

Déjà acquitté pour les mêmes faits

Daniel Legrand fils va devoir faire à nouveau face à la justice pour des faits commis alors qu’il était mineur. Il est accusé de viols sur les quatre enfants du couple Badaoui-Delay entre 1997 et 1999 à Outreau (Pas-de-Calais). Il a pourtant été acquitté par la cour d’appel de Paris en 2005.

Mais son procès aurait dû se tenir devant une cour d’assises des mineurs puisqu’il était mineur à l’époque des faits. Au vu du fiasco de cette affaire, personne n’avait eu à redire.

Personne, sauf l’association de défense des enfants Innocence en danger qui a relancé l’affaire du «procès oublié». En juin 2013, le parquet général de Douai a décidé d’audiencer à Rennes ce procès.

W. M.
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