20 juin 2011
Un médecin militaire, spécialisé en chirurgie plastique à l’hôpital des armées Laveran, à Marseille, comparaît depuis lundi et jusqu’à vendredi devant les assises à Aix-en-Provence pour répondre d’accusations de viols et d’agressions sexuelles.
Jean-Christophe Duboscq, 65 ans, qui comparaît libre, est confronté aux accusations de treize femmes qui se sont portées parties civiles.
L’affaire remonte à une plainte déposée en 2004 par une première femme qui était venue consulter le chirurgien en vue de la pose d’implants mammaires.
La jeune femme avait affirmé devant la police que le docteur Duboscq lui avait introduit un doigt dans le sexe, lors d’une visite préopératoire.
Deux autres femmes, sans aucun lien avec la première, allaient également rapporter des faits similaires, accompagnés parfois de commentaires salaces du praticien ou de caresses déplacées.
A la suite de ces premiers signalements, le directeur de l’hôpital fournissait sur commission rogatoire la liste des patientes du chirurgien et une lettre type, leur demandant si leur opération s’était déroulée dans des conditions normales, leur était adressée.
Au total, 79 ne signalaient rien d’anormal mais dix femmes évoquaient des faits d’agressions sexuelles ou de viols.
Confronté à ses accusatrices qui ont toutes maintenu leur version au cours de l’enquête, M. Duboscq a toujours réfuté les faits qui lui sont reprochés, estimant tout au plus que certains gestes évoqués revêtaient uniquement un caractère médical.
Les expertises conduites sur les victimes présumées n’ont révélé aucune tendance à l’affabulation, constatant en revanche des états dépressifs ou anxieux, pouvant être en lien avec les faits.
Un expert, interrogé au cours des investigations, a estimé que les gestes du médecin ne pouvaient en aucun cas être justifiés par une quelconque raison médicale.
Accusé de « viols et d’agressions sexuelles commis par une personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction », M. Duboscq encourt vingt ans de réclusion criminelle.
Le verdict de la cour d’assises des Bouches-du-Rhône, présidée par Jacques Calmettes, est attendu vendredi.
Pour lire l’article, cliquez sur le logo du Parisien.fr
Un médecin militaire, spécialisé en chirurgie plastique à l’hôpital des armées Laveran, à Marseille, comparaît depuis lundi et jusqu’à vendredi devant les assises à Aix-en-Provence pour répondre d’accusations de viols et d’agressions sexuelles.
Jean-Christophe Duboscq, 65 ans, qui comparaît libre, est confronté aux accusations de treize femmes qui se sont portées parties civiles.
L’affaire remonte à une plainte déposée en 2004 par une première femme qui était venue consulter le chirurgien en vue de la pose d’implants mammaires.
La jeune femme avait affirmé devant la police que le docteur Duboscq lui avait introduit un doigt dans le sexe, lors d’une visite préopératoire.
Deux autres femmes, sans aucun lien avec la première, allaient également rapporter des faits similaires, accompagnés parfois de commentaires salaces du praticien ou de caresses déplacées.
A la suite de ces premiers signalements, le directeur de l’hôpital fournissait sur commission rogatoire la liste des patientes du chirurgien et une lettre type, leur demandant si leur opération s’était déroulée dans des conditions normales, leur était adressée.
Au total, 79 ne signalaient rien d’anormal mais dix femmes évoquaient des faits d’agressions sexuelles ou de viols.
Confronté à ses accusatrices qui ont toutes maintenu leur version au cours de l’enquête, M. Duboscq a toujours réfuté les faits qui lui sont reprochés, estimant tout au plus que certains gestes évoqués revêtaient uniquement un caractère médical.
Les expertises conduites sur les victimes présumées n’ont révélé aucune tendance à l’affabulation, constatant en revanche des états dépressifs ou anxieux, pouvant être en lien avec les faits.
Un expert, interrogé au cours des investigations, a estimé que les gestes du médecin ne pouvaient en aucun cas être justifiés par une quelconque raison médicale.
Accusé de « viols et d’agressions sexuelles commis par une personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction », M. Duboscq encourt vingt ans de réclusion criminelle.
Le verdict de la cour d’assises des Bouches-du-Rhône, présidée par Jacques Calmettes, est attendu vendredi.
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