23 août 2011
Adrien Gaboulaud
Julie Muret, porte-parole de l’association Osez le féminisme, craint que le dénouement de l’affaire DSK n’étouffe la parole des victimes libérée par l’éclatement du scandale.
Pensez-vous que cette affaire va laisser des traces?
Oui. Nous avons constaté que la parole s’est libérée. Il y a eu beaucoup plus de témoignages de femmes victimes. On en a reçu Osez le féminisme, comme d’autres associations. J’espère que ça ne va pas retomber, que des victimes ne se diront pas qu’elles ne vont pas porter plainte, en raison de pressions de l’entourage, d’un tabou. Une brèche s’est ouverte et j’espère qu’elle ne va pas se refermer.
Adrien Gaboulaud
Julie Muret, porte-parole de l’association Osez le féminisme, craint que le dénouement de l’affaire DSK n’étouffe la parole des victimes libérée par l’éclatement du scandale.
Pensez-vous que cette affaire va laisser des traces?
Oui. Nous avons constaté que la parole s’est libérée. Il y a eu beaucoup plus de témoignages de femmes victimes. On en a reçu Osez le féminisme, comme d’autres associations. J’espère que ça ne va pas retomber, que des victimes ne se diront pas qu’elles ne vont pas porter plainte, en raison de pressions de l’entourage, d’un tabou. Une brèche s’est ouverte et j’espère qu’elle ne va pas se refermer.
Ça pourrait donc être une mauvaise nouvelle pour les victimes de viols et de violences.
Complètement. Il y a 75.000 femmes qui sont violées par an, seulement 10% qui portent plainte, et 1 à 2% des auteurs sont condamnés. Mais nous continuerons à dénoncer les idées reçues qui inversent la responsabilité de l’auteur sur la victime.
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