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Se rendre, accompagné de la victime, dans un commissariat de police ou une gendarmerie, afin de signaler l’agression (nous employons ici les termes juridiques, puisqu’il s’agit d’une agression sexuelle). Les policiers et gendarmes sont désormais formés à la gestion de ce cas de figure et savent enregistrer ce type de témoignage avec le respect et la pudeur indispensables.
Ils avisent immédiatement la brigade des Mineurs, où l’on possède une formation spécifique pour ces questions, et au sein de laquelle policiers, psychologues, magistrats et intervenants sociaux se côtoient régulièrement. Le plus souvent, on utilise la vidéo pour enregistrer le témoignage qui sera ensuite transmis à la justice, évitant ainsi de « revictimer » l’enfant par la répétition d’interrogatoires douloureux qui réactivent à chaque fois sa souffrance.
L’intérêt de la vidéo est majeur pour une autre raison : elle évite les distorsions que les interrogatoires multiples pourraient engendrer. En effet, pour un jeune enfant, le fait qu’un adulte l’écoute, croie a priori ce qu’il dit, lui pose des questions à la suite de ce qu’il raconte, peut lui permettre d’imaginer que ce qu’il affirme est vrai. Il auto-valide ses propos et, en conséquence, peut créer des faux souvenirs au fur et à mesure des interrogatoires successifs, ces faux souvenirs étant générés involontairement par le questionnement de l’adulte.
L’enregistrement vidéo permet d’éviter la création de faux souvenirs et rend inattaquable la révélation faite dans un cadre sécurisé, avec la participation de professionnels formés à cette approche.
Se rendre, accompagné de la victime, dans un commissariat de police ou une gendarmerie, afin de signaler l’agression (nous employons ici les termes juridiques, puisqu’il s’agit d’une agression sexuelle). Les policiers et gendarmes sont désormais formés à la gestion de ce cas de figure et savent enregistrer ce type de témoignage avec le respect et la pudeur indispensables.
Ils avisent immédiatement la brigade des Mineurs, où l’on possède une formation spécifique pour ces questions, et au sein de laquelle policiers, psychologues, magistrats et intervenants sociaux se côtoient régulièrement. Le plus souvent, on utilise la vidéo pour enregistrer le témoignage qui sera ensuite transmis à la justice, évitant ainsi de « revictimer » l’enfant par la répétition d’interrogatoires douloureux qui réactivent à chaque fois sa souffrance.
L’intérêt de la vidéo est majeur pour une autre raison : elle évite les distorsions que les interrogatoires multiples pourraient engendrer. En effet, pour un jeune enfant, le fait qu’un adulte l’écoute, croie a priori ce qu’il dit, lui pose des questions à la suite de ce qu’il raconte, peut lui permettre d’imaginer que ce qu’il affirme est vrai. Il auto-valide ses propos et, en conséquence, peut créer des faux souvenirs au fur et à mesure des interrogatoires successifs, ces faux souvenirs étant générés involontairement par le questionnement de l’adulte.
L’enregistrement vidéo permet d’éviter la création de faux souvenirs et rend inattaquable la révélation faite dans un cadre sécurisé, avec la participation de professionnels formés à cette approche.
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