Que cherchait-il ? Là aussi, ce n’est pas simple. Le plaisir, il pouvait le trouver ailleurs. Non ! C’est l’interdit et la tentation du pouvoir absolu sur un autre être qui exerçait une fascination vertigineuse sur lui. Il existe dans le cœur humain un désir de tout détruire. Détruire c’est affirmer qu’on existe envers et contre tout. Mon père m’aimait, mais ni cet amour, ni la Religion Archi Catholique de son enfance, ni la morale, ni ma mère, rien n’était assez fort pour l’empêcher de briser l’INTERDIT.
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Autres billets sur Niki de Saint-Phalle
1/ Niki de Saint-Phalle : Mon secret
2/ Mon secret de Niki de Saint-Phalle réédité
3/ Niki de Saint Phalle : Ce même été, mon père – il avait 35 ans, glissa sa main dans ma culotte
4/ Autoportrait
5/ L’interdit
6/ Forme de pardon
7/ Les traces du viol dans l’œuvre de Niki de Saint-Phalle Par Rennie Yotova
8/ Niki de Saint-Phalle, témoigner pour prévenir par Questions d’inceste
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Une réflexion au sujet de « 5/ L’interdit par Niki de Saint Phalle »
Il ne faut pas oublier , quand on regarde son « Auto-portrait »,de mentionner l’élément le plus signifiant, car le plus définitif, du vécu traumatique de Niki de Saint-Phalle :
elle se représente la tête désolidarisée du reste du corps,marquant de façon insoutenable , par cette décapitation à peine réajustée,,l’impossibilité pour continuer à « vivre », de le vivre entière, dans la pleine possession de ses moyens…
Anonymous