5/ Le silence des victimes de viols par Inceste éclairé par Ferenczi – par Hélène Parat

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Le silence de victimes d’inceste est éclairé en partie 
par cette notion de « progression traumatique » proposée par Ferenczi. En effet, le silence n’est pas seule
ment le fruit de la peur : par ce silence, les enfants tentent de protéger et de réparer les adultes dont ils ont 
été victimes.
« La peur devant les adultes déchaînés, 
fous en quelque sorte, transforme pour ainsi dire 
l’enfant en psychiatre. »1
Les mots de Ferenczi disent 
avec force ce « terrorisme de la souffrance » à l’œuvre 
dans certaines familles et qui lient inextricablement les 
agirs et les souffrances des uns et des autres. L’enfant-victime peut devenir tout à la fois complice de son 
« bourreau », thérapeute, garant de la cohésion familiale au détriment radical de son statut de sujet, de sa 
possibilité d’autonomisation, de ses besoins psy
chiques propres.
1 Ferenczi, Sándor, Confusion de langue entre les adultes et l’enfant, Paris, Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2004.

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Autres billets sur le Que sais-je ? sur l’inceste
1/ L’inceste – Que sais-je ?
3/ Freud : L’effroi du traumatisme
4/ La psychose passagère, lors des viols par inceste, selon Ferenczi

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