Par Isabelle Courty
23/04/2010
1976. La Dérobade connaît un succès phénoménal. Jeanne Cordelier y raconte, dans un style concis, sec et direct, l’inceste et la prostitution. Le témoignage brut et puissant d’une jeunesse brisée. Trente-quatre ans plus tard, Reconstruction résonne comme une renaissance : le « versant lumineux » de cette sombre épopée. Ici, les mots claquent toujours comme des gifles mais l’amour (sa rencontre avec un économiste suédois), sa nouvelle vie faite de voyages, de littérature, comme le miracle de la maternité, ont fini par panser les blessures de cette femme de tête. « J’ai enterré mes anciennes peurs », conclut Jeanne Cordelier.
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9/ Rêve d’inceste
10/ Le vide, l’abandon
11/ Dissociation
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