L’insertion dans le groupe permettra à chaque femme de vérifier ce qui la hante : la permanence de son
intégrité mentale, de sa bonne santé psychologique et
psychique.
Elle vérifie qu’elle n’a pas « dérapé », que ses réactions, les conséquences qu’elle subit sont de l’ordre de la normalité après un traumatisme de viol.
Car une femme victime de viol n’est pas une femme malade : c’est une femme blessée dont les droits à l’intégrité physique et morale ont été bafoués.
La nuance est de taille face aux thérapeutes : le groupe restaure des droits, réin tègre dans un espace où, face à l’arbitraire et à la force brutale de l’agression sexuelle, des valeurs comme le libre choix, l’empathie et le respect de la dignité de la personne, de la dignité des femmes si souvent niée, sont conçues comme des valeurs essentielles.
Elle vérifie qu’elle n’a pas « dérapé », que ses réactions, les conséquences qu’elle subit sont de l’ordre de la normalité après un traumatisme de viol.
Car une femme victime de viol n’est pas une femme malade : c’est une femme blessée dont les droits à l’intégrité physique et morale ont été bafoués.
La nuance est de taille face aux thérapeutes : le groupe restaure des droits, réin tègre dans un espace où, face à l’arbitraire et à la force brutale de l’agression sexuelle, des valeurs comme le libre choix, l’empathie et le respect de la dignité de la personne, de la dignité des femmes si souvent niée, sont conçues comme des valeurs essentielles.
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