Contemporain de Janet, Freud intègre l’équipe de la Salpêtrière en 1885. Il admire beaucoup Charcot et est très influencé par ses idées.
Ainsi, entre 1892 et 1896, Freud suit le principe selon lequel le « subconscient » contient des événements d’une forte charge affective qui sont encodés dans un état de conscience modifié.
Il explique, lui aussi, les attaques hystériques comme étant la réminiscence d’un état psychique antérieur, traumatique, et reconnait l’influence de Janet.
Freud et Breuer, dans Les Études sur l’hystérie (1895), avancent l’idée selon laquelle le moi réprimerait activement les souvenirs traumatiques douloureux. La dissociation serait donc le résultat d’un mécanisme de défense qui protège la conscience : « Nos observations montrent qu’un traumatisme grave (comme celui d’une névrose traumatique), une répression pénible (celle de l’affect sexuel, par exemple) peuvent provoquer, même chez un sujet normal, une dissociation des groupes de représentations et c’est en cela que consisterait le mécanisme de l’hystérie psychique ment acquise » (in Études sur l’hystérie, p. 9).
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