M. Joxe fut député, plusieurs fois ministre (Industrie, Intérieur et Défense), premier président de la Cour des Comptes et membre du Conseil constitutionnel, de 2001 à 2010.
« J’ai découvert la justice des mineurs (régie par l’ordonnance de 1945 ndlr) à l’occasion de la loi +Perben I+ de 2002, déjà d’inspiration sarkozyste, qui commençait à démolir le système », a-t-il expliqué à l’AFP.
« Puis, la loi dite +Perben II+ de 2004 a introduit une mesure unique dans l’Europe démocratique, la possibilité de mettre un enfant en garde à vue pendant quatre jours dans certaines circonstances. C’est là que je me suis dit : quand je sortirai du Conseil constitutionnel, je vais me consacrer au droit des mineurs ».
En mars 2010, Pierre Joxe s’est donc inscrit au barreau de Paris et après une « période d’observation » dans des tribunaux en France et à l’étranger, a commencé à plaider.
Aujourd’hui, à 77 ans, il exerce « à temps partiel » son activité d’avocat, se consacrant « uniquement aux mineurs et aux commissions d’office » (la défense des enfants dont les familles n’ont pas de ressources).
« Je refuse toute clientèle privée », dit-il. « Premièrement, je n’ai pas besoin de ça pour vivre. Deuxièmement, je fais ça pour des raisons patriotiques et civiques, parce que la démolition du système français de 1945 est un grand danger pour la démocratie ».
« J’ai découvert la justice des mineurs (régie par l’ordonnance de 1945 ndlr) à l’occasion de la loi +Perben I+ de 2002, déjà d’inspiration sarkozyste, qui commençait à démolir le système », a-t-il expliqué à l’AFP.
« Puis, la loi dite +Perben II+ de 2004 a introduit une mesure unique dans l’Europe démocratique, la possibilité de mettre un enfant en garde à vue pendant quatre jours dans certaines circonstances. C’est là que je me suis dit : quand je sortirai du Conseil constitutionnel, je vais me consacrer au droit des mineurs ».
En mars 2010, Pierre Joxe s’est donc inscrit au barreau de Paris et après une « période d’observation » dans des tribunaux en France et à l’étranger, a commencé à plaider.
Aujourd’hui, à 77 ans, il exerce « à temps partiel » son activité d’avocat, se consacrant « uniquement aux mineurs et aux commissions d’office » (la défense des enfants dont les familles n’ont pas de ressources).
« Je refuse toute clientèle privée », dit-il. « Premièrement, je n’ai pas besoin de ça pour vivre. Deuxièmement, je fais ça pour des raisons patriotiques et civiques, parce que la démolition du système français de 1945 est un grand danger pour la démocratie ».
Pas de quartier ? Délinquance juvénile et justice des mineurs, Ed. Fayard, 316 pages, 19 euros
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