17/01/2012
par Christophe Guerra
Intitulé « Outreau, l’autre vérité », le film documentaire de Serge Garde sera projeté en avant-première mercredi 18 janvier, à 20 heures, à la salle du Sénéchal, rue de Rémusat.
Il sera suivi de débats avec divers intervenants. Pour le réalisateur, journaliste d’investigation qui a consacré plusieurs ouvrages à la pédocriminalité, l’opinion publique a été manipulée. « On a installé depuis dix ans une seule vérité, au détriment d’éléments qui figurent pourtant dans le dossier d’instruction ».
Une attention uniquement portée sur l’innocence des adultes, alors que des abus sexuels sur douze enfants ont été avérés.
Dans le documentaire, Serge Garde donne la parole à certains d’entre eux, devenus majeurs. « Le but était de donner la parole à ces victimes oubliées, qu’on ne pouvait interroger au moment des faits puisqu’ils étaient mineurs. Une partie du dossier d’instruction a été délibérément mise en sourdine. N’oublions pas que quatre personnes ont été jugées coupables et n’ont d’ailleurs pas fait appel ».
La démarche de Serge Garde s’inscrit aussi dans un travail de décryptage médiatique. « Comment se fait-il que dans cette grande affaire judiciaire, il n’y a eu aucun recul critique, aucune interrogation ? ». Le pavé dans la mare est jeté.
Pour lire l’article, cliquez sur le logo de la Dépêche.fr
Intitulé « Outreau, l’autre vérité », le film documentaire de Serge Garde sera projeté en avant-première mercredi 18 janvier, à 20 heures, à la salle du Sénéchal, rue de Rémusat.
Il sera suivi de débats avec divers intervenants. Pour le réalisateur, journaliste d’investigation qui a consacré plusieurs ouvrages à la pédocriminalité, l’opinion publique a été manipulée. « On a installé depuis dix ans une seule vérité, au détriment d’éléments qui figurent pourtant dans le dossier d’instruction ».
Une attention uniquement portée sur l’innocence des adultes, alors que des abus sexuels sur douze enfants ont été avérés.
Dans le documentaire, Serge Garde donne la parole à certains d’entre eux, devenus majeurs. « Le but était de donner la parole à ces victimes oubliées, qu’on ne pouvait interroger au moment des faits puisqu’ils étaient mineurs. Une partie du dossier d’instruction a été délibérément mise en sourdine. N’oublions pas que quatre personnes ont été jugées coupables et n’ont d’ailleurs pas fait appel ».
La démarche de Serge Garde s’inscrit aussi dans un travail de décryptage médiatique. « Comment se fait-il que dans cette grande affaire judiciaire, il n’y a eu aucun recul critique, aucune interrogation ? ». Le pavé dans la mare est jeté.
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