Qui est Myriam Badaoui ? La mère condamnée dans l’Affaire Outreau

18 mai 2012
Par Caprouille
…/…
Myriam Badaoui … ne comprend pas le mal qu’elle a fait à ses propres fils.
Est-il possible qu’un être humain soit dépourvu à ce point-là de toute once de conscience ?
Comment ne réalise-t-elle pas qu’elle a détruit la vie de ses enfants sans évoquer les dizaines d’enfants victimes supplémentaires ?
J’ose espérer une action protectionniste tacite de la part de justice car plus grave encore, Myriam Badaoui a proposé à un de ses fils, le 3ème de la fratrie, de l’héberger alors qu’elle a l’interdiction d’être en contact avec lui, d’autant plus qu’il est mineur et quelle a été déchue de ses droits parentaux.
Apprenant cela, Chérif, décidé à protéger son jeune frère, a téléphoné à Myriam Badaoui pour lui rappeler son interdiction judiciaire d’être en contact avec ses enfants mineurs, qui, officiellement ne le sont plus.
Celle-ci n’a manifesté aucune prise de conscience, aucun regret, aucune repentance vis-à-vis de ce que ses enfants endurent depuis si longtemps. Elle a rappelé son enfance difficile pour justifier ses actes et comme si tant d’horreurs pouvaient être effacées en un seul clic a osé demander une seconde chance à Chérif.
…/… elle lui dit avec un cynisme sidérant :
« Je suis à Montpellier, à l’Amiral. Je te donne 24 heures pour venir me tuer. Passé ce délai, c’est moi qui irais jusqu’à toi »
Il est à espérer qu’elle s’empêchera de mettre à exécution cette immonde provocation lancée à Chérif car l’entourage du jeune homme est bien décidé à ne pas la laisser l’approcher.
Chérif qui est actuellement en phase de reconstruction, s’est choisi une nouvelle famille, de nouveaux parents aimants et fiers de lui, dont ils portera bientôt le nom , souhaitant laisser définitivement l’affaire d’Outreau et tous ses démons loin derrière lui, les yeux fixés sur sa nouvelle destinée.
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Pressentis, ils n’entrent finalement pas au gouvernement


17.05.2012
Par Hélène Bekmezian
André Vallini, sénateur de l’Isère
Cet autre rhônalpin de 55 ans n’aura pas non plus de portefeuille. Sénateur de l’Isère et vieux compagnon de M. Hollande, il était pourtant le prétendant le plus souvent cité au ministère de la justice – il était le « monsieur « justice » de l’équipe Hollande pendant la campagne. Socialiste atypique, il avait notamment été propulsé sur le devant de la scène par la commission parlementaire sur l’affaire d’Outreau dont il était le président en 2006 et qui l’avait amené à réclamer une « remise à plat de tout le système judiciaire ».
Devenu maire de Tullins (Isère) à 29 ans, puis conseiller général à 35 ans et député à 40 ans, il avait pris la présidence du conseil général de l’Isère en 2001, à la faveur du basculement à gauche du département. En mars, il avait mis fin à une affaire embarrassante, parvenant au conseil des prud’hommes de Grenoble à un accord avec son ex-attachée parlementaire qui l’accusait de « licenciement abusif, harcèlement moral et discrimination à l’âge ».
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