Bon nombre de Canadiennes et Canadiens éprouveront des symptômes d’anxiété et de dépression au cours de leur vie. Malgré la prévalence élevée de ces conditions, l’accès aux traitements psychologiques traditionnels en face à-face est limité. Cet accès est encore plus problématique chez les minorités linguistiques.
La télépsychothérapie implique l’utilisation de technologies de l’information et des communications pour offrir des services de santé mentale à distance. Elle pourrait ainsi être une option efficace pour accroître l’accès aux services de santé mentale.
Le Laboratoire de psychologie clinique de l’adulte de l’Université de Moncton propose un programme de recherche axé sur la télépsychothérapie (www.etherapies.ca). Dans le cadre d’une thèse doctorale menée dans ce laboratoire par Daniella DaPonte, sous la direction de la professeure France Talbot, les membres des communautés francophones en situation minoritaire du Nouveau-Brunswick sont invités à participer à une étude qui évalue une thérapie de huit semaines offerte sous forme de cours en ligne : le Cours Mieux-être. Ce cours vise à aider les gens à mieux gérer la dépression et l’anxiété et à retirer davantage de satisfaction de leur vie.
Ce projet implique, entre autres, une collaboration internationale avec la Macquarie University, de Sydney, en Australie, où le cours a été développé et testé. Il est d’ailleurs offert présentement à l’échelle nationale par le gouvernement australien. Il s’insère dans un programme de recherche qui vise à implanter ce cours au Nouveau-Brunswick, en débutant par une version canadienne-française. Il s’agit d’un projet de recherche novateur, peu de programmes de télépsychothérapie fondés sur des données probantes étant disponibles au Canada. L’étude est financée par la Fondation de la recherche en santé du Nouveau-Brunswick et le Consortium national de formation en santé. Elle est de plus conduite en collaboration avec le réseau de santé Vitalité et le réseau de recherche ACCÈS NB (ACCÈS Canada) qui vise à faciliter à travers le Canada l’accès des jeunes aux services de santé mentale.
Dans le cadre des programmes de thérapie à distance, le Cours Mieux-être présente un intérêt particulier. Il s’agit d’une thérapie transdiagnostique, c’est-à-dire qu’elle permet le traitement à la fois de l’anxiété et de la dépression, deux problèmes souvent associés l’un avec l’autre. Cette thérapie est de plus autogérée en ce sens que la guidance d’une clinicienne ou d’un clinicien n’est pas requise pour une administration efficace et sécuritaire. Ces caractéristiques en font non seulement une option rentable, mais aussi une option facile d’accès en tant qu’intervention de première ligne.
Pour de plus amples renseignements, prière de communiquer avec Daniella DaPonte (mieuxetre@etherapies.ca, 506-858-4406).
Veuillez également consulter le site Web du Laboratoire de psychologie clinique de l’adulte (www.etherapies.ca).
Pour joindre le site de l’université, cliquez sur le logo
Une réflexion au sujet de « La télépsychothérapie pour faciliter l’accès aux services de santé mentale dans les communautés francophones en situation minoritaire »
Pourquoi pas ? Car, quand je vois mon suivi en ligne et les bienfaits 🙂 et vus aussi les problèmes des prises en charge, les listes d’attente pour les patients.
Vu aussi le mode de vie qui nous entoure, et puis ça commence à s’agrandir ces nouvelles méthodes et prises en charge.
Et celle-ci me parait bien encadrée, car c’est une situation qui est très importante qu’il ne faut jamais oublier : l’encadrement et le sérieux. Toujours penser que derrière un écran tout peut se passer, du positif et du négatif.
L’évolution médicale par l’Internet, du moins des aides, est une belle idée je trouve. Mais il faut que cela soit sérieux et fait par des professionnels pas par des charlatans !
Beatrice