28 juillet 2012
Jacques Thomet
Je rassure tous mes lecteurs et amis, et les remercie de leur indéfectible soutien. L’autocensure décidée hier par l’éditeur, qui ne veut plus publier mon livre « Outreau : une épouvantable imposture », en raison de sa « peur de 15 procès », ne va pas me faire taire. Au contraire.
Et j’annonce une contre-offensive immédiate. Elle concerne l’abbé Dominique Wiel. Comment le ministère public, garant des droits du peuple et du respect des décisions judiciaires, peut-il admettre, sans réagir par une enquête immédiate, la mise en cause du verdict d’Outreau par cet accusé ensuite acquitté à Paris ? Ce religieux a écrit noir sur blanc aux deux enfants Delay, Chérif et Dimitri, pour leur dire publiquement qu’ils avaient menti et qu’ils devaient le reconnaître à propos des viols dont ils avaient été victimes. Il s’agit d’une grave entrave à la justice, punissable dans le code pénal. Or rien n’a été engagé par les détenteurs de l’autorité judiciaire. Ces deux enfants, et dix autres, ont été officiellement reconnus comme victimes de viols par des adultes à Paris en 2005, puis indemnisés, à hauteur de 30.000 euros, contre 250.000 euros pour chacun des adules accusés puis acquittés.
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