Attention, première rencontre ! La notice biographique écrite avec l’artiste est parfois la première. Prenez le temps de rencontrer Aline KHIEU la voyageuse, Christophe BAUDOUIN le géologue, Hélène GALLERON la conteuse, Marc-François BRESSON, le peintre malicieux, et aussi les visions urbaines de Sonia LAWNICZAK, les créatures d’Edouard COHEN, les architectoniques de Simon LE FUR, les mots valises en couleurs de Béatrice DROMAS, les florales de Sylvie TINLOT, la ville vue par Akio TOMITA _ 富田晃生 et le monde silencieux de Guillaume CHOCU. Soutenez-les ! Les œuvres sont à prix doux. Contactez-nous. Et aussi sur egart.fr, sur Facebook et Instagram.
Béatrice Dromas
Béatrice Dromas, née en 1966, vit près de Tours (37).
Son travail de création quotidien et acharné est aujourd’hui le seul exutoire à une enfance traumatique, qu’elle décrit comme « de l’ordre de l’indicible ». Vers quinze ans, elle passe un CAP de réceptionniste, une formation d’aide à la personne et commence à gagner sa vie. Elle développe alors une passion pour la lecture dont elle ne se départira jamais.
La rencontre avec une art-thérapeute en 2011 détermine une nouvelle trajectoire. La pratique du collage et du dessin prend une place centrale dans sa vie. Elle entreprend d’illustrer des ouvrages, du manuel théorique de psychologie au livre de contes. Si elle participe à plusieurs expositions depuis 2015, elle mène aussi des ateliers d’arts plastiques.
Son univers graphique puise autant dans le registre de la violence des émotions que dans une approche méthodique du réel. Une dualité qu’elle résout par le recours à la métaphore quasi surréaliste et aux mots valises comme avec la série des Cœurs – râpé, pressé, épinglé – ou la rencontre improbable d’une pieuvre-vélo.
Béatrice Dromas est lauréate EgArt 2020.
Béatrice DROMAS par elle-même
« Ma rencontre avec une art-thérapeute a été très importante. Elle m’a poussé à créer et a provoqué chez moi une soif de découverte. Comment faire danser mes pinceaux sur la feuille, comment faire chanter les mots pour colorer mes journées, comme un médicament sans effet secondaire ! Je continue à publier régulièrement mes dessins sur un blog qui accompagne les articles de spécialistes dans des revues médicales ».