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Lorsque mes parents réapparurent de leur promenade forcée, ils se séparèrent sans un mot. Mon père se dirigea dans le salon et s’ins
talla dans son fauteuil face à la télévision qu’il venait d’allumer. Ma
mère vint me rejoindre dans la cuisine. Elle avait le visage triste et
l’air grave celui qu’elle a habituellement en cas de nouvelles désastreuses. Je m’assis sur la table, elle était en face de moi.
– MAINTENANT DEBY, TU ME RACONTES TOUT !
– Tu veux tout savoir ? Ben … Tu vas être servie! J’ai dû
masturber papa, lui faire des pipes ou fellations si tu préfères alors que je n’avais pas plus de cinq ans !!! Sabrina aussi! Je lui racontais tout dans les moindres détails. Elle était anéantie, blessée… Je parlais fort pour que mon père entende tout, pour qu’il sache que je n’avais rien oublié. La pauvre était pitoyable et décontenancée, son visage déconfit marquait son désarroi, sa peine, sa désillusion…
– Combien de temps ça a duré?
– Trop longtemps, pendant huit ou neuf ans.
– Tu en es sûre ? Pendant huit ans ?
– MAINTENANT DEBY, TU ME RACONTES TOUT !
– Tu veux tout savoir ? Ben … Tu vas être servie! J’ai dû
masturber papa, lui faire des pipes ou fellations si tu préfères alors que je n’avais pas plus de cinq ans !!! Sabrina aussi! Je lui racontais tout dans les moindres détails. Elle était anéantie, blessée… Je parlais fort pour que mon père entende tout, pour qu’il sache que je n’avais rien oublié. La pauvre était pitoyable et décontenancée, son visage déconfit marquait son désarroi, sa peine, sa désillusion…
– Combien de temps ça a duré?
– Trop longtemps, pendant huit ou neuf ans.
– Tu en es sûre ? Pendant huit ans ?