Film – "N’aie pas peur" (No tengas miedo)


Samedi 3 novembre 2012 par Kieser ’l Baz (Illel)
Le film rapporte l’histoire d’un inceste et la manière dont l’enfant victime va lutter pour faire entendre sa vérité, contre son entourage proche mais aussi au sein d’une société sensée protéger ses enfants. Le film semble déranger certains intellectuels parisiens.

Dans sa critique – Le Monde Culture de N’aie pas peur, Jean François Rauger nous dit : « N’aie pas peur » se veut donc une description à la fois romanesque et clinique d’une situation d’inceste dans l’univers a priori familier et rassurant de la moyenne bourgeoisie espagnole. On pourrait effectivement s’y intéresser si le film de Montxo Armendariz n’adoptait pas systématiquement les solutions les plus rebattues, les clichés les plus consternants, les choix les plus convenus pour parvenir à cette fin.

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La mémoire face au traumatisme – un aspect par Kieser ’l Baz (Illel)

Les neurosciences… et l’imaginaire ?
vendredi 17 août 2012,
 par Kieser ’l Baz (Illel)
La mémoire face au traumatisme – un aspect

Lors d’un traumatisme, les systèmes de mémoire implicite de l’amygdale et explicite de l’hippocampe emmagasinent différents aspects de l’événement. Plus tard, l’hippocampe vous permettra de vous souvenir de l’endroit où c’est arrivé, avec qui vous étiez, l’heure qu’il était, etc. À travers l’activation de l’amygdale, vos muscles se raidiront, votre pression augmentera, votre estomac se nouera, etc.
Parce que ces deux systèmes sont mis en branle par les mêmes indices de rappel, nous ne sommes pas conscients de leur spécialisation. Mais certaines expériences et l’observation de cas pathologiques mettent en évidence leur indépendance. Nos systèmes de mémoire explicite (hippocampe) et implicite (amygdale) fonctionnant en parallèle expliquent pourquoi nous ne nous souvenons pas des traumatismes qui se sont produits au début de la vie. 
En effet, l’hippocampe est encore immature lorsque l’amygdale est déjà capable de stocker des souvenirs inconscients. Un traumatisme précoce pourra perturber les fonctions mentales et comportementales d’un adulte par des mécanismes inaccessibles à la conscience. On sait que l’amygdale, lorsqu’elle est activée par un stimulus émotionnel significatif, va déclencher toutes sortes de réponses corporelles dont le relâchement d’adrénaline par les glandes surrénales. C’est cette adrénaline qui, par une voie qui reste encore à préciser, va favoriser un encodage plus efficace des souvenirs dans l’hippocampe et le lobe temporal. C’est ainsi que l’on retiendra d’autant mieux les choses qui ont de l’importance pour nous, autrement dit les choses qui provoquent des émotions en nous.
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