La Justice réparatrice, ou comment pousser les victimes d’abus à pardonner à leur agresseur

11 juillet 2012
En france les victimes de viols sont méprisées, niées, bafouées. Pour illustrer ces propos, abordons seulement la situation des victimes d’Outreau. Combien sont à nouveau en contact avec leurs agresseurs ? Myriam badaoui, jugée coupable de viols et de proxénétisme (entre autres) sur ses quatre enfants, est donc sortie de prison en septembre. Elle peut revoir ses enfants et leur bourrer le crâne de nouveau. Mais ce processus va se généraliser avec cette « justice réparatrice », qui consiste à pousser les vcitimes à pardonner aux coupables.
Que s’est empressée de faire Badaoui avant même de sortir de prison ? Tenter de reprendre contact avec Chérif, son fils aîné, et aussi avec les trois autres. Si les deux premiers refusent de la voir, le troisième est aujourd’hui en contact avec elle, bien que la Justice l’ait interdit. Quant au dernier, la juge d’application des peines a refusé que Badaoui le voie avant ses 18 ans. Aujourd’hui, au contraire, les services sociaux, avec l’aval de la Justice, favorisent le rapprochement de Badaoui avec ses deux plus jeunes enfants. Et miracle : il est désormais question de mettre sur pied une association pour dire que finalement, tout ou presque était faux dans ce qu’on dit les victimes, pourtant reconnues comme telles pour 12 d’entre elles.
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Anonymous place des noms de pédophiles belges sur internet

11 juillet 2012

Le collectif de pirates Anonymous a publié ces derniers jours quelque 500 adresses e-mail et IP de personnes, dont il prétend qu’elles ont été actives sur des sites web à caractère pédophile. Ici et là, l’on trouve aussi une adresse postale, voire un numéro de téléphone. Quelques dizaines d’adresses sont belges. Voilà ce qu’on peut lire dans les journaux Het Nieuwsblad et De Standaard.
Anonymous lance ainsi la chasse aux sites de ‘chat’ pédophiles. Les documents ainsi révélés sont actuellement étudiés par la Federal Computer Crime Unit. Un porte-parole de la police déclare qu’il est possible qu’une enquête approfondie soit menée à l’égard des personnes citées dans lesdits documents, ainsi d’ailleurs que contre les pirates qui les ont mis en ligne.
L’on ne sait donc provisoirement pas clairement si les personnes mentionnées ont effectivement perpétré des faits punissables, selon la police. Child Focus est mécontente de cette action. « Si des faits illégaux ont lieu sur ces sites de ‘chat’, c’est l’affaire de la police. En clouant publiquement au pilori des personnes, vous leur enlevez l’envie de se soumettre à un contrôle et à un traitement. Cela a donc un effet contreproductif », affirme son porte-parole Dirk Depover.

Source: Belga
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