Puisque « l’avenir n’est plus ce qu’il était », ne pourrait-on pas en inventer un autre ?
La capacité à rêver constitue une ressource parfois sous-estimée dans nos pratiques professionnelles où la tendance naturelle consiste à braquer le projecteur sur les problèmes, les souffrances, les difficultés.
Pourtant, beaucoup d’enfants meurtris, qui ont été abandonnés, maltraités, victimes d’injustice et de carences multiples, grandissent grâce à leur capacité à rêver d’un futur meilleur. Ils se promettent de devenir des adultes différents de ceux qu’ils ont connus. Cela soutient leur narcissisme, les aide à supporter le présent et à se projeter positivement dans l’avenir.
Chez les adolescents, la force d’évocation d’un idéal, souvent en rupture avec une réalité qu’ils dénoncent, leur permet de développer leur potentiel créateur et de se mettre en mouvement.
De même, lorsqu’un adulte galère, raviver cette part d’idéal autrefois bien vivante peut contribuer à retrouver un souffle nouveau.
Chez les adolescents, la force d’évocation d’un idéal, souvent en rupture avec une réalité qu’ils dénoncent, leur permet de développer leur potentiel créateur et de se mettre en mouvement.
De même, lorsqu’un adulte galère, raviver cette part d’idéal autrefois bien vivante peut contribuer à retrouver un souffle nouveau.
On rencontre aussi des professionnels de la relation d’aide, du soin, de l’intervention sociale ou de l’éducation qui se heurtent quotidiennement à l’exclusion, à la stigmatisation, à la misère, à la souffrance, à la reproduction des inégalités. Loin de laisser tomber les bras, ils rêvent à de nouvelles façons de faire et tentent de passer à l’action, pour un jour, un an ou plusieurs décennies. L’ « imagination sociale », dimension constitutive de la vie en commun, débouche sur de nouvelles façons d’envisager la vie ensemble, la solidarité, la relation d’aide, mais aussi la folie, l’étranger, la différence, les frontières…
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