Définition – Alter ego

 subst. masc.
• POLITOL. (Espagne et Royaume des Deux-Siciles). Personne à qui le chef du gouvernement délègue les pleins pouvoirs pour agir en son nom. Synon. vice-roi, vice-président.
• Fam. Personne à laquelle un particulier accorde sa confiance et qu’il charge d’agir en son nom. C’est mon alter ego, c’est un autre moi-même.
• Dans la langue commune, l’expression renvoie à l’idée de substituabilité : l’ alter ego est celui qui peut faire et être à ma place. D’où l’ambiguïté : on insistera tantôt sur l’ego (l’autre moi, est un autre moi), tantôt sur l’alter (l’autre moi est un moi autre).
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People have different views on what exactly alter ego is. Here, we will talk about alter ego in the terms that it is a person that people create within themselves and relate to the person in terms of making it an ideal. Once a person creates an alter ego, they start dreaming about the same and living a life of their own with the alter ego. If you are wondering how alter ego is created, then here is some piece of information that can be of help to you.
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La définition d’un traumatisme ne dépend pas uniquement de l’événement mais de l’expérience subjective, donc de l’interaction entre la personne et son environnement. Une expérience traumatisante est toujours liée à un sentiment d’impuissance et de détresse. Il est typique pour un traumatisme psychique de se sentir absolument sans contrôle dans une situation qui est caractérisée par les éléments suivants (3) :

1. Submersion par des stimuli désagréables ;

2. Pas de possibilité de se défendre ;
3. Pas de possibilité de fuir.

Normalement, du point de vue biologique, nous sommes bien préparés pour nous défendre ou nous enfuir dans des situations critiques. Si aucune des réactions n’est possible, il reste la possibilité de se pétrifier (« freeze ») pour faire semblant d’être mort. Dans les situations sociales ceci n’est pas possible donc on peut imaginer que la dissociation, le retrait à l’intérieur, la fuite dans la fantaisie, la création d’un alter ego peut être le seul recours d’une personne emprisonnée dans une situation extrême. (3)
Le processus du traitement du contenu d’un traumatisme est caractérisé d’un côté par le désir d’oublier avec un comportement évitant la reproduction de situations qui rappellent le traumatisme et de l’autre côté par le désir de s’exprimer, de se rappeler et de parler des expériences traumatisantes. Ces deux réactions au traumatisme peuvent survenir en alternance et elles font partie d’un cycle qui maintient un niveau d’excitation élevé. À long terme, le comportement évitant empêche l’assimilation et l’intégration du traumatisme, ce qui participe à maintenir le niveau d’excitation chroniquement élevé. (3)
3. Imke Deistler und Angelika Vogler: Einführung in die Dissoziative Identitätsstörung – Multiple Persönlichkeit, Junfermann Verlag Paderborn (2005)

Le traumatisme psychique par Johan Vanderlinden

page 62

Avant d’explorer un contexte traumatique, le clinicien devrait toujours évaluer la complexité des problèmes psychiatriques et, en même temps estimer le risque d’un passage à l’acte (auto-et hétéro-agressif) en réponse aux interventions thérapeutiques, comme la confrontation avec une expérience traumatique par exemple.
En général, plus les comportements comorbides sont fréquents, plus le thérapeute doit être prudent lorsqu’il traite une histoire traumatique.
Ces dernières années, de nombreux faits divers ont alerté l’opinion publique sur la fréquence des actes pédophiles, qui ne peuvent désormais plus être considérés comme marginaux. Néanmoins, l’investigation des expériences traumatiques est longtemps restée un sujet très controversé dans le champ de la psychiatrie et de la psychothérapie. La question de la fiabilité des souvenirs traumatiques semble en particulier diviser les cliniciens, les chercheurs et le grand public en deux camps : les « croyants » et les « non-croyants ». Des discussions souvent passionnées ont animé ce débat, et certaines peuvent prendre l’allure de véritables réquisitoires.
Mais la première tâche d’un clinicien ou d’un chercheur est d’accepter l’expérience subjective et « le récit de la vérité » fait par un patient, dans une relation de confiance mutuelle croissante. Tester l’authenticité des faits n’est pas le premier rôle des thérapeutes, sinon ils se conduiraient comme des détectives ou des juges.
Dans certains cas, cependant, les thérapeutes sont obligés de considérer les implications des informations qui leur sont révélées : quand il y a suffisamment de raisons de penser que le patient ou une autre personne a été ou est encore victime de graves violations de ses droits ou de son intimité.
La première chose à faire est d’assurer la protection de la victime potentielle contre la répétition de l’agression. La sécurité du patient devrait toujours être le premier souci du thérapeute, quelle que soit l’orientation thérapeutique privilégiée. Nous devons protéger les patients contre des actes dangereux ou destructeurs, à l’égard d’eux-mêmes ou de quelqu’un d’autre. Ceci doit être une condition de départ dans la thérapie.
Si des interventions sont nécessaires en dehors du cadre thérapeutique, le thérapeute devrait rester dans son rôle et déléguer ces interventions à un autre collègue, qui devra :
• évaluer l’information et la fiabilité des faits ;
• impliquer d’autres personnes quand et où cela est nécessaire, sans violer les droits du patient ou ceux des autres personnes ;
• discuter de ces actions et de leurs implications avec le patient. 
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