Introduction
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Plus le niveau mental de l’individu est bas, plus il est obligé de s’appuyer sur des actions substitutives qui peuvent le protéger contre des émotions et des pensées perturbantes, mais qui sont en conflit avec l’intégration des souvenirs traumatiques et des parties dissociatives liées à ceux-ci.
Le niveau mental des survivants de traumatismes reste bas lorsqu’ils souffrent de carences importantes au plan de leurs compétences relationnelles et émotionnelles. Dans de nombreux cas, ces déficits sont essentiellement dus à des carences chez les personnes qui ont pris soin d’eux, au plan des modèles transmis et de la formation : beaucoup de survivants ont en effet grandi dans des milieux où ces compétences n’étaient jamais utilisées.
Un niveau bas ou modeste peut être compensé par des soutiens sociaux et relationnels qui aident de façon décisive un survivant à intégrer les expériences traumatisantes. Cependant, beaucoup de survivants n’ont que peu de soutien, voire pas du tout. Ils affrontent seuls la tâche monumentale de l’intégration et la trouvent au-dessus de leurs forces.
Les modifications neurobiologiques consécutives au traumatisme entravent aussi l’intégration.
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