L’entretien clinique à distance en visio-consultation par Lise Haddouk

Entretien clinique à distance en visio-consultation

30 janv. 2018
Lise Haddouk : Maître de Conférence en Psychopathologie chez Université de Rouen
Créatrice de iPSY depuis nov. 2011.  Avant tout, il s’agit d’un dispositif en ligne iPSY, permettant la réalisation de consultations psychologiques en visioconférence.
Par ailleurs, elle est psychologue clinicienne à l’OSE (œuvre de secours aux enfants) et en cabinet libéral (Paris).


En outre, qu’est-ce que la relation virtuelle ? La relation médiatisée par l’écran : relation en miroir ou relation d’objet ?


Pour aller sur le lien du livre en ligne, cliquez sur la couv.
Après avoir exercé une dizaine d’années comme psychologue clinicienne dans un service d’accueil téléphonique, l’auteure a conçu et expérimenté un dispositif d’entretien clinique à distance via internet qui s’approche le plus possible du cadre classique.
Par ailleurs, son but n’est pas de remplacer la consultation dans le bureau du psychologue, mais d’augmenter les possibilités d’une écoute clinique, dans des situations où, pour diverses raisons, elle est limitée.

Entretien clinique à distance en visio-consultation

En d’autres termes, comment adapter la consultation d’un psychologue à la relation assistée par ordinateur, tout en préservant la dimension symbolique de l’échange dans un espace tiers ? Qu’en est-il de la place du corps et du regard en visioconsultation ? Comment travailler avec la réalité psychique à distance, sans tomber dans le piège d’une relation en miroir ? Qu’en est-il des processus transféro-contre-transférentiels apparaissant dans ce cadre ?
Quoiqu’il en soit, Lise Haddouk présente ici la méthodologie et les spécificités de ces entretiens qui allient les apports des nouvelles technologies à ceux de la théorie psychodynamique. Son travail s’inscrit dans le champ de la cyberpsychologie (psychologie du numérique) à la frontière de la psychologie cognitivo-comportementale, des neurosciences et de la psychologie sociale qu’elle enrichit en intégrant l’apport de la psychologie clinique d’inspiration psychanalytique.


Haddouk, L. (2016). L’entretien clinique à distance: Manuel de visioconsultation. Toulouse, France: ERES. doi:10.3917/eres.hadd.2016.01.

Carl Rogers et la relation d’aide

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La relation d’aide serait favorisée par trois attitudes non directives selon Carl Rogers : empathie ; écoute active ; non jugement
Carl Rogers avait de la nature humaine une conception peu commune à partir de laquelle il élabora une   psychothérapie originale. Il est le fondateur de la Thérapie Centrée sur la Personne.
Au lieu d’agir en expert qui comprend le problème et décide de la façon dont il doit être résolu, le thérapeute doit, selon lui, libérer le potentiel que possède le patient  pour résoudre par lui-même ses problèmes personnels.


Selon Hennemann (2010), l’hypothèse Rogérienne de l’approche centrée sur la personne est que l’être humain dispose de larges ressources pour se réaliser et pour utiliser ses potentialités de façon constructive. Son être profond est orienté positivement vers la maturation, l’autonomie et les rapports constructifs avec autrui.


Date de parution : 15/04/2008
Éditeur: ESF Editeur
Collection : L’art de la psychothérapie
ISBN : 978-2-7101-1948-7
EAN : 9782710119487
Présentation : Broché
Nb. de pages : 235 pages
Poids : 0.44 Kg
Dimensions : 16,0 cm × 24,0 cm × 1,4 cm

Sommaire

CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES
La place de l’aide psychologique
Points de vue anciens et point de vue nouveau dans l’entretien d’aide en psychothérapie
PROBLÈMES INITIAUX RENCONTRES PAR L’AIDANT
Quand l’aide psychologique est-elle indiquée ?
La création de la relation d’aide
Approche directive et approche non-directive
LA MÉTHODE DE LA RELATION D’AIDE
Liberté d’expression
L’avènement de la nouvelle perception de soi
Les phases finales


Résumé

« Counseling and Psychotherapy » fut en 1942 le premier ouvrage où Carl Rogers définit et illustre sa conception de l’aide psychologique. Alors âgé de quarante ans, Rogers crée en quelque sorte le modèle du psychologue thérapeute qu’il nomme  » l’aidant « , c’est-à-dire celui qui sait apporter sa spontanéité créatrice au projet d’autonomisation de son client. Cette « nouvelle orientation de pensée » abandonne tout a priori de jugement, de soutien et de contrôle. La non-directivité comporte une attitude de compréhension foncière laissant au client le choix de son itinéraire, de son langage et de ses décisions. Évitant les artéfacts transférentiels et les étiquettes, la relation d’aide se fonde sur l’optimisme et la confiance dans les capacités évolutives de chaque individu, malgré la souffrance psychique. Clairement ou non, elle sert de mode relationnel de base à de nombreuses situations et méthodes psychothérapiques d’aujourd’hui. D’autres ouvrages de Rogers – Liberté pour apprendre, par exemple – placent ce créateur parmi les tout premiers des praticiens et théoriciens de la psychothérapie moderne. Ce livre, à l’étape initiale d’une grande découverte, apporte une ligne claire à l’action thérapeutique, dans le chaos des techniques et la confusion des idées contemporaines.


Biographie de Carl Rogers

Psychologue américain né en 1902, Carl Roges étudie à l’université du Wisconsin à l’Union Théological Seminary et au Teachers College de l’université de Columbia. Diplômé en 1920 à la College University, il obtient son doctorat en 1931, et occupe un premier poste important à la Rochester Guidance Center, à Rochester dans l’état de new York. Cette expérience lui inspire son premier livre : Clinical Treatment of the Problem Child, en 1939. Après deux ans à l’Ohio State University, il publie en 1942 Counseling and Psychotherapy. La même année, il sera directeur du Counseling Center (centre de consultation) de l’université de Chicago et il est nommé président de l’American Psychological Association dès 1946. Ses œuvres – Client centered Therapy ; The current Practice ; Implication and Theory – ainsi qu’un grand nombre d’article parus dans les revues scientifiques exposent sa théorie centrée sur la personnalité dite la théorie du  » Self « .