Livre – L’étreinte d’Adrien Genoudet

Date de parution : 20/09/2017
Editeur : Inculte éditions
ISBN : 979-10-95086-46-8
EAN : 9791095086468
Format : Grand Format
Présentation : Broché
Nb. de pages : 134 pages
Poids : 0.173 Kg
Dimensions : 14,0 cm × 19,0 cm × 1,0 cm

Biographie d’Adrien Genoudet

Né en 1988, Adrien Genoudet est cinéaste, écrivain et chercheur en histoire visuelle. Il est assistant au Collège de France et enseigne le cinéma. L’Etreinte est son premier roman.

Résumé

Que nous reste-t-il de ce qui s’est passe le 13 novembre 2015 dans une salle de spectacle parisienne nommée Bataclan ? Et quelles résonances cet événement a-t-il suscitées dans notre mémoire ? En parcourant une série d’images qui éclatent comme des flashs, comme les crépitements d’une arme à feu, et qui hantent les esprits de toute une génération, ce roman d’une grande sensibilité raconte les pensées qui jaillissent en nous quand le drame survient.
Face à de telles violences qui nous laissent désarmés, il nous reste la faculté de convoquer les histoires, les contes de l’enfance, les figures, les symboles, les souvenirs à la fois subjectifs et communs auxquels elles nous renvoient. Adrien Genoudet, en adressant son récit à Salah Abdeslam et en marchant à sa rencontre, tente de percer l’insondable mystère du passage à l’acte, et de ce qui nous en préserve.
Avec pudeur et précision, son écriture, qui met en dialogue le langage et l’image, nous rappelle que, seuls, les voies et les détours de la fiction nous permettent d’embrasser le présent quand la brutalité du réel nous submerge. Etreindre, non pour excuser, mais pour comprendre – pour reprendre vie.

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Roman de Genoudet – Il était une fois le 13 novembre

Roman – Il était une fois le 13 novembre
28/09/2017
Par Sabine Audrerie
ROMAN Convoquant images, regards et imaginaires, Adrien Genoudet tresse de son expérience au Bataclan le 13 novembre 2015 un conte salvateur.
L’Étreinte, d’Adrien Genoudet, Inculte, 134 p., 16,90 €

Quel baume assez puissant inventer pour dépasser un événement tel que celui vécu collectivement le 13 novembre 2015 au Bataclan  ? L’historien Adrien Genoudet suggère une piste en creux et en pratique dans son premier texte  : la littérature comme étreinte salvatrice. Ce jeune homme de 29 ans compose un roman où se tressent imaginaire et réflexion, qui entrent en résonance pour offrir des déflagrations plus belles que celles des balles de kalachnikov.

Chercheur en histoire visuelle, Genoudet sait la force des images, imprimées sur les rétines, rapportées dans les magazines ou animées des films. Décortiquer les jeux de trompe-l’œil est au cœur de son projet littéraire, balisé par des extraits signifiants de contes ou de poèmes (Lamartine, Verlaine, Roubaud, Perrault…) « L’événement, comme nous l’appelons tous du haut de notre balcon des curiosités, n’est finalement qu’un long entrelacement d’images qui nous habitent et que l’on refuse. »

En avril 2015, Patrick Boucheron et Mathieu Riboulet publiaient Prendre dates. Paris, 6 janvier-14 janvier 2015 (Verdier), réagissant par la contextualisation et la sédimentation des sentiments personnels et collectifs aux attentats de Paris. « On n’écrit pas pour autre chose  : nommer et dater, cerner le temps, ralentir l’oubli, notaient-ils. Prendre dates c’est aussi entrer dans l’obscurité de cette pièce sanglante et y mettre de l’ordre. » On peut lire le texte sensible d’Adrien Genoudet comme une réponse au geste de ses aînés, à qui il dédie son livre. Avec le même but : replacer le « je » au sein du « nous », dans un mouvement libérateur.

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