Comprendre le cerveau traumatisé
07.12.2016
Troubles affectifs ou comportementaux, peurs irrationnelles : les effets du syndrome de stress post-traumatique peuvent gâcher la vie des victimes. Une équipe de chercheurs en neurosciences à Marseille tente de comprendre pourquoi certains patients peuvent guérir après quelques séances d’une étonnante thérapie basée sur le mouvement des yeux, alors que d’autres auront besoin de plusieurs années de suivi.
Comprendre le cerveau traumatisé (5 min 40), réalisé par Cyprien Dalaise, produit par CNRS Images, avec Stéphanie Khalfa, Pierre-François Rousseau et Éric Guedj de l’Institut de neurosciences de la Timone (CNRS/Université Aix-Marseille) et Jean-Denis Conzato.
Une enquête pour évaluer les séquelles traumatiques du 13 novembre
séquelles traumatiques du 13 novembre
Lancée en juillet dernier par l’organisme Santé publique France, l’enquête épidémiologique pour évaluer l’impact traumatique des attentats du 13 novembre va prendre fin le 28 octobre prochain…
17.10.2016
Par H.S.
Évaluer les conséquences psycho traumatiques des attentats de Paris et Saint-Denis du 13 novembre 2015, voilà l’objectif d’une étude (« ESPA 13 novembre ») lancée le 7 juillet dernier par l’organisme Santé publique France, en partenariat avec l’université Paris 13. Depuis trois mois, près huit cents personnes ont participé à cette enquête directement inspirée des travaux menés au lendemain des attentats de janvier à Paris.
Un accompagnement des victimes
Jusqu’au 28 octobre, « sur la base du volontariat, les personnes concernées de plus de 16 ans pourront participer à cette enquête, en renseignant un questionnaire en ligne portant sur leur exposition aux événements, le retentissement sur leur quotidien et l’impact psychologique des événements, leur recours aux soins et l’accompagnement reçu » précise l’organisme. Blessés, proches de victimes, témoins, professionnels de secours, policiers, salariés des services de la ville de Paris directement impliqués sont concernés par l’enquête.
« Actuellement 500 professionnels et 300 civils environ ont répondu à nos questions. Pour participer, il suffit d’aller sur le site, de s’assurer que vous êtes concernés puis vous recevez un code numérique par téléphone pour intégrer la plateforme en ligne. Toutes les données sont protégées et anonymes », tient à préciser le docteur Philippe Pirard, coordinateur de l’étude à Santé publique France. Les données permettront non seulement d’évaluer l’impact épidémiologique du traumatisme mais ont aussi pour objectif d’évaluer la prise en charge des victimes des attentats.