Mon Bataclan : le récit bouleversant d’un rescapé en bande dessinée

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Par Aurélia Vertaldi
21/10/2016
récit d’un rescapé en bande dessinée
Fred Dewilde fait partie des survivants des attentats du 13 novembre. Il était au Bataclan lorsque sa vie a basculé. Après le soulagement de s’en être sorti, l’auteur a dû faire face à une difficile reconstruction. Il livre dans son album son histoire.

Derrière le pseudo Fred Dewilde : un survivant du 13 novembre. Le graphiste de 59 ans, père de trois enfants, était au Bataclan le soir du drame avec des amis. Et comme tant d’autres, il a basculé dans l’horreur : « En un instant nous ne sommes plus qu’une masse grouillante de vivants, de blessés, de morts, une masse de peur, hurlante de terreur… » décrit-il dans sa bande dessinée de 15 planches, intitulée sobrement Mon Bataclan.

Cathartiques ces pages en noir et blanc racontent la terrible soirée. Tout en pudeur, le survivant relate les deux heures passées à faire le mort entre le cadavre d’un homme et une jeune fille blessée. Bruit assourdissant des coups de feu, sol jonché de cadavres, mares de sang ou chairs déchiquetées constituent la scène apocalyptique de son traumatisme. Sans oublier les terroristes, « ces chevaliers de l’Apocalypse sans leurs putains de chevaux ! » représentés sous forme de squelettes.

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Une enquête pour évaluer les séquelles traumatiques du 13 novembre

logo-200minutesséquelles traumatiques du 13 novembre
Lancée en juillet dernier par l’organisme Santé publique France, l’enquête épidémiologique pour évaluer l’impact traumatique des attentats du 13 novembre va prendre fin le 28 octobre prochain… 
17.10.2016
Par H.S.

Évaluer les conséquences psycho traumatiques des attentats de Paris et Saint-Denis du 13 novembre 2015, voilà l’objectif d’une étude (« ESPA 13 novembre ») lancée le 7 juillet dernier par l’organisme Santé publique France, en partenariat avec l’université Paris 13. Depuis trois mois, près huit cents personnes ont participé à cette enquête directement inspirée des travaux menés au lendemain des attentats de janvier à Paris.

Un accompagnement des victimes

Jusqu’au 28 octobre, « sur la base du volontariat, les personnes concernées de plus de 16 ans pourront participer à cette enquête, en renseignant un questionnaire en ligne portant sur leur exposition aux événements, le retentissement sur leur quotidien et l’impact psychologique des événements, leur recours aux soins et l’accompagnement reçu » précise l’organisme. Blessés, proches de victimes, témoins, professionnels de secours, policiers, salariés des services de la ville de Paris directement impliqués sont concernés par l’enquête.

« Actuellement 500 professionnels et 300 civils environ ont répondu à nos questions. Pour participer, il suffit d’aller sur le site, de s’assurer que vous êtes concernés puis vous recevez un code numérique par téléphone pour intégrer la plateforme en ligne. Toutes les données sont protégées et anonymes », tient à préciser le docteur Philippe Pirard, coordinateur de l’étude à Santé publique France. Les données permettront non seulement d’évaluer l’impact épidémiologique du traumatisme mais ont aussi pour objectif d’évaluer la prise en charge des victimes des attentats.

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