Les spécificités des traumatismes de l’attentat de Nice

14-juillet 2016 : Deux psychiatres expliquent les spécificités des traumatismes de l’attentat de Nice
Cet attentat a marqué un tournant dans l’horreur

Benedicte MagnierJournaliste vidéo
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Cet attentat sanglant est aussi chargé de symboles. Virginie Buissé, psychiatre sur la cellule d’urgence médico-psychologique (CUMP) de Nice et Didier Cremniter, psychiatre référent de la CUMP de Paris au moment des attentats du 13 novembre 2015 nous ont expliqué pourquoi.
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Pour les victimes du 14 juillet 2016, le choc psychologique engendré par cette attaque est aussi porteur de l’impression que « personne n’est à l’abri ».
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Mohamed Lahouaiej-Bouhlel a pris le volant d’un camion de 19 tonnes et s’est lancé à toute vitesse sur la foule de la baie des Anges, fauchant plus de 500 personnes. Bilan: 86 morts, dont des enfants, et plus de 450 blessés. L’attaque, revendiquée par Daech, suit les consignes données par le groupe terroriste depuis 2014.
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Le fait que l’attaque se soit déroulée dans un lieu ouvert implique aussi que de très nombreuses personnes ont assisté à ce spectacle insoutenable, rendant l’identification des personnes atteintes psychologiquement extrêmement compliquée. De plus, cette attaque menée avec un véhicule aussi commun rendrait plus difficile la guérison pour certains patients, qui voient l’objet de leur plus grande peur presque tous les jours, rappelle Virginie Buissé. Contrairement aux armes à feu, tout aussi destructrices mais plus facilement assimilables aux meurtres, et que l’on ne voit pas au quotidien renchérit Didier Cremniter.

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Comment l’art thérapie peut aider les traumatisés de l’attentat de Nice à se reconstruire

Comment l’art thérapie peut aider les traumatisés de l’attentat de Nice à se reconstruire

14/07/2017
Art-thérapie Nice
Trois artistes ont rendu hommage mercredi aux victimes des attentats de Nice. Lors de cette rencontre sur l’art thérapie comme moyen de résilience, Esteban Pena Villargan et Federica Fratagnoli ont présenté au public le film-dansé Le Souffle de la vie et Fiorenza Menini son texte « Ode à la fureur ».

Près de la rue Vernier, des passants s’engouffrent dans l’entrée du Zonmé. Une quarantaine de niçois sont venus assister à une rencontre sur l’art thérapie comme moyen de résilience et à la projection du Souffle de la vie. La démarche est avant tout thérapeutique ! Pour le public comme pour les…

Programme

19h00 Ouverture du lieu
20h00 Projection du court-métrage « Le souffle de la vie » (2017)
Réalisation et musique : Silvia Paggi ; chorégraphie : Federica Fratagnoli et Esteban Peña Villagran
20h15 Lecture performative « Ode à la fureur » de Fiorenza Menini
20h30 Débat avec les invités
21h00 Concert duo acoustique «Loveland» avec Joris Lombardo et Alexandra Mascarello
Restauration et boissons sur place.

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Federica Fratagnoli et Esteban Peña Villagran étaient présents sur la Promenade des Anglais la nuit de l’attentat du 14 juillet 2016. A l’issue, ils sont senti le besoin de s’engager dans un acte artistique. Exprimer, sortir leurs émotions, agir aussi à leur façon. Danseurs, ils ont choisi le pas et le mouvement. Comme un acte de résistance.

De leur art est né une vidéo « Le souffle de la vie ». Un court-métrage de 13 minutes. Il sera le point de départ d’une réflexion avec des invités et le public sur la place de l’art et de la création comme moyen de transformation et en tant que moteurs de la résilience ce mercredi 12 juillet à 19 heures au Zonmé à Nice.