Attentats du 13 novembre 2015 – Réaction aux propos du Président TRUMP
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Le 13 novembre 2015, plusieurs dizaines de nos concitoyens ont été victimes d’une série d’attentats terroristes planifiés depuis l’étranger, coordonnés et exécutés avec des armes de guerre
Grâce à l’efficacité et au professionnalisme des forces d’interventions spéciales et à la bravoure et l’héroïsme des policiers français, des centaines de vies ont pu être épargnées.
La France exprime sa ferme désapprobation des propos du président Trump au sujet des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et demande le respect de la mémoire des victimes.
Chaque pays définit librement sa propre législation dans le domaine du port d’armes comme dans d’autres. La France est fière d’être un pays sûr où l’acquisition et la détention d’armes à feu sont strictement réglementées.
Les statistiques de victimes par arme à feu ne nous conduisent pas à remettre en cause le choix de la France en la matière.
La libre circulation d’armes au sein de la société ne constitue pas un rempart contre les attaques terroristes, elle peut au contraire faciliter la planification de ce type d’attaque.
Attentats du 13 novembre : quel impact sur les mémoires ?
Attentats du 13 novembre : quel impact sur les mémoires ? Interview de Francis Eustache, neuropsychologue
28/04/2018
Paris, le samedi 28 avril 2018 – Les attentats perpétrés en France le 13 novembre 2015 avaient conduit le président du CNRS, Alain Fuchs, à inviter les chercheurs à se pencher sur les différentes questions soulevées par ce type d’attaques tant du point de vue géopolitique, que sociologique ou encore médical. Dans ce cadre, un très vaste programme de recherche, baptisé « 13-Novembre » a été élaboré par des équipes du CNRS, de l’Inserm et hésam Université avec la collaboration de nombreux partenaires. Les pistes de recherche de ce projet sont nombreuses et concernent notamment la construction de la mémoire et les liens entre mémoire individuelle et mémoire collective. Les souvenirs traumatiques sont à cet égard au centre de nombreuses investigations. Ainsi, le neuropsychologue Francis Eustache coordonne au sein du programme 13-Novembre, l’étude biomédicale Remember. Portant sur 200 personnes, dont 120 directement touchées par les attentats, elle a pour objet notamment l’amélioration de la connaissance de l’impact des chocs traumatiques sur la mémoire et l’identification de « marqueurs cérébraux associés à la résilience au traumatisme » comme l’indiquait le CNRS dans un communiqué diffusé après le lancement du programme. Alors que la première phase de l’étude Remember est achevée, le professeur Francis Eustache (EPHE et Inserm) a fait le point pour le JIM sur la construction de ce protocole, ses particularités et sur les premières observations possibles.