« Mon Bataclan » : un survivant raconte en BD les attentats du 13 novembre 2015

logo-france-bleu-seo« Mon Bataclan » : un survivant raconte en BD les attentats du 13 novembre 2015
Par Martine Bréson
vendredi 21 octobre 2016
Le graphiste, Fred Dewilde, survivant de la tuerie du Bataclan qui a fait 90 morts, raconte dans une BD son 13-Novembre 2015. Un témoignage bouleversant en quinze planches sur cette nuit d’horreur et 22 pages pour raconter l’après-attentat. Il était l’invité de France Bleu, à Paris, ce vendredi.

Fred Dewilde, un pseudo car il veut rester anonyme, est un rescapé. Ce graphiste de 49 ans, père de trois enfants, vit à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) était au Bataclan le soir de l’attentat qui a fait 90 morts, le 13 novembre 2015. Fred Dewilde sort ce vendredi une bande dessinée sur cette soirée d’horreur et sur l’après-attentat. Raconter, témoigner avec des dessins, des mots, Fred Dewilde l’a vécu « comme une thérapie« . Une BD qu’il est venu présenter à France Bleu Matin.

« Le jour où l’angoisse m’aura quitté, je m’en serai sorti à 99% »

Des dessins pour dire l’horreur de ce qu’il a vécu

Les 15 planches en noir et blanc de la BD raconte les deux heures qu’il a passées dans la fosse de la salle de spectacle, allongé dans une mare de sang, entre un homme mort et une jeune fille blessée à la jambe, qu’il va réconforter en lui tenant la main. Il dessine sa BD en trois mois, d’un seul jet. « Je me suis très vite aperçu que cela me faisait du bien », dit-il. Il dessine ce qui s’est passé, mais la violence des souvenirs est telle qu’il doit parfois trouver des métaphores comme « cette vague de terreur au moment de l’attaque ou ces squelettes pour représenter les terroristes ».

Pour lire l’article, cliquez sur le logo de France bleu

Les victimes des attentats vigilantes après l’annonce sur la réforme de l’indemnisation

Logo Le MondeLes victimes des attentats vigilantes après l’annonce de François Hollande sur la réforme de l’indemnisation
19.09.2016
Cécile Bouanchaud
Comme chaque année, ils se sont retrouvés, endeuillés et éprouvés, dans les jardins de l’Intendant aux Invalides, à Paris. Comme chaque année, ils ont convergé vers la statue-fontaine de La Parole portée, l’unique monument parisien dédié aux victimes du terrorisme. Là, comme chaque année, proches de victimes et rescapés ont lu, lundi 19 septembre, le nom des défunts frappés par des attentats au cours des douze derniers mois. Mais cette année, la France a basculé dans une nouvelle ère, avec un nombre inégalé de victimes du terrorisme : 230 Français ont été tués lors des huit attentats commis sur le territoire national ou à l’étranger.
…/…

« Je me sens prête »

Si cette 18e cérémonie d’hommage aux victimes du terrorisme a pris une tonalité plus politique à quelques mois de la présidentielle, les rescapés et les proches des victimes, eux, étaient loin de ces considérations, manifestant d’une même voix leur besoin de se réunir. Claire Houd, qui a perdu sa sœur le 13 novembre 2015, alors qu’elle fêtait un anniversaire à la terrasse de La Belle Équipe, n’avait « pas pu » se rendre à l’hommage national rendu par François Hollande, deux semaines après les attentats, dans la cour d’honneur des Invalides, le plus haut niveau protocolaire d’hommage à la nation. « J’étais couchée, je n’avais pas la force de me lever, aujourd’hui, je me sens prête », confie-t-elle avant le début de la cérémonie.

Pour lire l’article, cliquez sur le logo du Monde