Publié le Aucun commentaire sur An art therapy intervention for symptoms of post-traumatic stress

An art therapy intervention for symptoms of post-traumatic stress

rvch20.v011.i02.coverAn art therapy intervention for symptoms of post-traumatic stress, depression and anxiety among Syrian refugee children
Vulnerable Children and Youth Studies: An International Interdisciplinary Journal for Research, Policy and Care
Volume 11, Issue 2, 2016

Full text HTML

PDF
Free access
DOI:
10.1080/17450128.2016.1181288

Nilay Ugurlua, Leyla Akcaa & Ceren Acarturkb*

pages 89-102

  • Received: 17 Apr 2016
  • Accepted: 18 Apr 2016
  • Published online: 26 Apr 2016
    ABSTRACT

    This study first examined the prevalence of psychological symptoms among Syrian refugee children (N = 64) and assessed the effect of an art therapy intervention on post-traumatic stress, depression and anxiety symptoms. The Stressful Life Events (SLE) Questionnaire was used to measure stressful and traumatic experiences. The main outcome measures were UCLA Post-Traumatic Stress Disorder Parent version, Child Depression Inventory and State-Trait Anxiety Scale. After the baseline assessment, a five-day art therapy intervention, which is based on Skills for Psychological Recovery, was implemented. Findings of the study indicated that 60.3% (N = 35) of Syrian children who participated had high risk to develop post-traumatic stress disorder (PTSD) according to the SLE scale. The 23.4% of the children had PTSD symptoms while the 17.6% showed severe depression symptoms. Moreover, the 14.4% of the children showed severe levels of state anxiety symptoms and the 31.1% showed severe levels of trait anxiety symptoms. Findings of the study indicated that trauma, depression and trait anxiety symptoms of children were significantly reduced at the post-assessment. However, for state anxiety scores, significant differences between pre- and post-assessments did not appear. Therefore, it could be said that art therapy may be an effective method to reduce post-traumatic stress disorder, depression and trait anxiety symptoms among refugee children.

    Pour lire l’article, cliquez sur la couv
Publié le Aucun commentaire sur Victimes des attentats – Se remettre debout

Victimes des attentats – Se remettre debout

nouveau-logo-la-croixpng-289134BIENVAULT Pierre
le 28/11/2015

ENTRETIEN. LOUIS CROCQ, psychiatre : « L’immense majorité des blessés psychiques vont guérir »

Apparu notamment après la Grande Guerre, le stress post-traumatique est aujourd’hui bien connu. Le professeur Crocq explique comment vont être prises en charge les victimes traumatisées par les attentats du 13 novembre.

Médecin-général des armées, psychiatre, professeur à l’université Paris V, le docteur Louis Crocq a travaillé durant toute sa carrière sur la névrose de guerre et le stress post-traumatique. C’est lui qui, après l’attentat du RER Saint Michel en 1995, a mis en place en France les cellules médico-psychologiques à la demande du ministre Xavier Emmanuelli et du président Chirac.
À l’occasion des attentats du 13 novembre, on a beaucoup entendu parler du risque de stress post-traumatique chez certaines victimes. De quoi s’agit-il exactement ?

Risque d’ESPT

Louis Crocq : Ces troubles peuvent survenir chez des sujets qui ont vécu un événement ayant provoqué une effraction majeure de leurs défenses psychiques. On parle ici d’événements qui, sur l’instant, ont provoqué une sorte d’arrêt de la pensée avec des réactions d’effroi, de terreur, de panique. Et une impression d’imminence de la mort, sans échappatoire possible.

Une fois l’événement terminé, certaines victimes vont être très agitées, se mettre à crier, à vociférer. D’autres vont être en état de sidération, comme des morceaux de bois, incapables de bouger et de comprendre ce qu’on leur dit. Ensuite, le risque est que ces troubles ne se chronicisent, avec des symptômes installés dans le temps : des cauchemars, des hallucinations, des réminiscences de l’événement, des sursauts, une vigilance constante et exagérée…

À quelle époque a-t-on découvert le stress post-traumatique ?

Louis Crocq : Un rôle précurseur a été joué par un neurologue allemand, Hermann Oppenheim qui, en 1888, a décrit des cas de névrose traumatique à propos de sujets ayant failli mourir dans des accidents de chemin de fer. Ensuite, en 1914-1918, on a vu apparaître les termes de « névrose de guerre » ou « d’hypnose de la bataille ». Cela touchait notamment des soldats qui avaient survécu après avoir été soufflés par un obus. Ils n’étaient pas blessés physiquement mais étaient pris de tremblements et n’arrivaient plus à tenir debout. Comme ils ne pouvaient plus combattre, certains de ces soldats étaient considérés comme des simulateurs et des tire-au-flanc. Peu à peu, on a aussi pris conscience de la nécessité de les prendre en charge très vite, pour ne pas les laisser méditer leur effroi. À partir de 1917, on a commencé à installer des petits hôpitaux psychiatriques tout près du front. C’est là qu’est né ce concept de la psychiatrie de l’avant qui, bien des années plus tard, a été au cœur de la création des cellules médico-psychologiques en France.
…/…

Louis Crocq : Pourquoi est-il important d’intervenir très vite après un événement traumatique ?

Louis Crocq : Pour essayer d’éviter que ne s’installe la névrose, ou une sorte de rumination de la frayeur et de l’effroi. Dans ce contexte d’urgence, le psychiatre ou le psychologue va inciter la personne à faire non pas un récit, mais une énonciation, une verbalisation de ses émotions « J’ai vu ceci ou cela, j’ai eu peur, j’ai failli mourir… », vont dire ces patients. Il faut comprendre que, subitement, ils sont entrés dans le monde des morts et c’est par la parole qu’il faut, doucement, les faire revenir dans celui des vivants. C’est essentiel qu’ils puissent parler avec un soignant qui est là pour les protéger et attester que, oui, la vie existe bel et bien.

Pour lire l’article, cliquez sur le logo de La Croix