Comment l’art thérapie peut aider les traumatisés de l’attentat de Nice à se reconstruire

Comment l’art thérapie peut aider les traumatisés de l’attentat de Nice à se reconstruire

14/07/2017
Art-thérapie Nice
Trois artistes ont rendu hommage mercredi aux victimes des attentats de Nice. Lors de cette rencontre sur l’art thérapie comme moyen de résilience, Esteban Pena Villargan et Federica Fratagnoli ont présenté au public le film-dansé Le Souffle de la vie et Fiorenza Menini son texte « Ode à la fureur ».

Près de la rue Vernier, des passants s’engouffrent dans l’entrée du Zonmé. Une quarantaine de niçois sont venus assister à une rencontre sur l’art thérapie comme moyen de résilience et à la projection du Souffle de la vie. La démarche est avant tout thérapeutique ! Pour le public comme pour les…

Programme

19h00 Ouverture du lieu
20h00 Projection du court-métrage « Le souffle de la vie » (2017)
Réalisation et musique : Silvia Paggi ; chorégraphie : Federica Fratagnoli et Esteban Peña Villagran
20h15 Lecture performative « Ode à la fureur » de Fiorenza Menini
20h30 Débat avec les invités
21h00 Concert duo acoustique «Loveland» avec Joris Lombardo et Alexandra Mascarello
Restauration et boissons sur place.

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Federica Fratagnoli et Esteban Peña Villagran étaient présents sur la Promenade des Anglais la nuit de l’attentat du 14 juillet 2016. A l’issue, ils sont senti le besoin de s’engager dans un acte artistique. Exprimer, sortir leurs émotions, agir aussi à leur façon. Danseurs, ils ont choisi le pas et le mouvement. Comme un acte de résistance.

De leur art est né une vidéo « Le souffle de la vie ». Un court-métrage de 13 minutes. Il sera le point de départ d’une réflexion avec des invités et le public sur la place de l’art et de la création comme moyen de transformation et en tant que moteurs de la résilience ce mercredi 12 juillet à 19 heures au Zonmé à Nice.

Victimes d’attentats : un programme thérapeutique inédit démarre à Nice

Victimes d’attentats : un programme thérapeutique inédit démarre à Nice
publié le 01/02/2017
Le dispositif « Phoenix », lancé mercredi, permet à six victimes de l’attentat de Nice, le 14 juillet 2016, de se retrouver durant une semaine et d’être encadrées par des psychologues et des art-thérapeutes.
Un projet inédit vient d’être lancer à Nice pour les victimes de l’attentat au camion du 14 juillet 2016, qui a fait 86 victimes sur la Promenade des Anglais. Le dispositif, nommé « Phoenix », permet à six d’entre elles de passer la semaine ensemble, a rapporté France Bleu Azur, mercredi 1er février.
Ce programme a été lancé, mercredi, par l’Association Française des Victimes du Terrorisme en partenariat avec la ville de Nice, le département des Alpes-Maritimes et l’État. Les victimes sont encadrées par des psychologues et des art-thérapeutes.

Les victimes se sentent comprises

Le dispositif a des allures de stage en immersion.

« Rencontrer des personnes qui ont exactement le même comportement que nous, ça rassure, confie Laetitia, une participante. Le monde autour de nous continue de vivre sa vie, pendant que nous, on angoisse. On a peur, on se méfie »

La jeune femme a été frôlée par le camion, le 14 juillet 2016, sur la Promenade des Anglais à Nice. « Là, ça nous apaise d’être ensemble, avec des gens qui nous comprennent, qui ne vont pas nous juger », raconte-t-elle à France Bleu Azur.
« Les personnes se rendent compte qu’elles ne sont pas seules à avoir ces perturbations, qu’elles sont normales, explique Dominique Szepielak, psychologue en charge du groupe. Quand on vit une telle violence, il est normal d’avoir ses repères bouleversés. Ce partage est donc essentiel. »
Le but de l’atelier est d’écarter les cauchemars. Anaïs Semour, art-thérapeute témoigne : « Je leur montre des tableaux, des sculptures. En faisant, cette approche du beau, on peut permettre une belle pensée. »
Le programme sera reconduit par la suite. D’autres sessions sont prévues, pour les adultes, mais aussi pour les jeunes et les enfants.

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