Vieux-Condé : un survivant du Bataclan organise un festival hommage le 8 janvier

Logo-La-voix-du-NordPublié le 27/12/2015

Ce samedi-là, c’est avec une étrange gueule de bois que Franck Coste s’est réveillé. La veille c’était un vendredi, le vendredi 13 novembre 2015. Un vendredi soir qui aurait dû être consacré aux plaisirs de la vie. Franck, lui, sortant du brouillard, se souvient. Il était au Bataclan et il est s’est échappé indemne de cette foudre barbare…

Par miracle, un ami à lui, sorti fumer une cigarette, a vu arriver les terroristes. C’est grâce à cet ami que Franck Coste a pu gagner immédiatement les issues de secours.

Parce qu’il est aussi est musicien, Franck est intensément meurtri par ce tragique événement. Il ressent un besoin immense d’ouvrir une soupape et d’évacuer toute cette douleur accumulée en lui. C’est alors que deux jours après les attentats, une idée lui vient tout naturellement : « Je vais faire ce que je sais faire de mieux contre cette violence terroriste, je vais organiser un festival en réponse au drame du Bataclan », se confie-t-il.

Un festival hommage

Cap’tain Boogy, le nom de scène de Franck, crée alors toute une chaîne de solidarité et d’échanges très forte avec son réseau d’artistes et d’amis. Ce qui prime c’est de saluer la mémoire des victimes et de leurs familles et de remercier toutes les personnes mobilisées le soir des attentats : policiers, militaires, pompiers, secouristes, urgentistes… En un temps éclair, son projet prend forme et le festival Ter’Tous Debout se tiendra le 8 janvier 2016 à Vieux-Condé avec les groupes Pourquoi pas Victor, Honey’s, les Tante Adèle et la Famille et bien sûr Cap’tain Boogy.

Les places déjà disponibles

La soirée débutera à 19h00 et le prix d’entrée est de 5€. Les bénéfices seront reversés aux orphelins des Pompiers. Vous pouvez déjà vous procurer vos billets à la Mairie de Vieux-Condé, au Longchamp, place de la République à Vieux-Condé, Chez Jacky à Hergnies, au Liverpool, rue de Mons à Valenciennes, au Tandem, place de l’Esplanade Valenciennes, chez Jules et Madeleine, au clair de lune, Place de la Barre à Valenciennes, à Musikland Store à Valenciennes et aux écoles de musiques de Condé sur Escaut et Vieux Condé.

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‘This is it. I love you. Goodbye’: Inside the Bataclan – Newsnight

BBC Newsnight

‘This is it. I love you. Goodbye’: Inside the Bataclan – Newsnight

Six témoins racontent

ajoutée le 18 déc. 2015

What was it like to be inside the Bataclan on the night of the Paris attacks? Here are the stories of six people who survived. This report by Newsnight’s Warwick Harrington contains some distressing material.

Six témoins racontent

LE SCAN TÉLÉ / VIDÉO – Dans ce reportage diffusé un mois après les attaques terroristes qui ont touché plusieurs lieux de la capitale française, six témoins racontent le déroulé de la soirée du 13 novembre.

Lundi soir, la BBC proposait un document inédit sur les attentats parisiens du 13 novembre dernier. Appelé This is it. I Love you. Goodbye, ce mini-documentaire s’intéresse à l’attaque survenue dans l’enceinte du Bataclan, lieu qui compte le plus de morts.

Six témoins ont accepté de revenir sur cet épisode pour la chaîne publique britannique. Benoît, Stéphane ou encore Lydia racontent leur soirée, du début du concert des Eagles of Death Metal jusqu’à l’arrivée des terroristes dans la salle de spectacle. Le reportage alterne entre les entretiens des témoins, des images amateurs tournées par des spectateurs et du texte inscrit sur fond noir. «Nous pensions passer la plus belle soirée de notre vie», raconte une jeune femme. «Le concert était génial jusqu’à la cinquième ou sixième chanson où tout a commencé», ajoute l’un d’entre eux.

L’agent de sécurité du Bataclan, Noumouké Sidibé, déjà interrogé dans Sept à Huit peu après les attentats, décrit son état d’esprit lorsque les tirs ont éclaté : « Tout ce que j’ai ressenti, c’est de l’instinct de survie », explique-t-il, en français, avant de donner plus de détails. « Ça pétait dans tous les sens. Les vitres ont éclaté. (…) C’était une scène de guerre dès le départ ».

Au cours de ce reportage de 25 minutes, la chaîne dévoile un document inédit : un sonore de quelques secondes où l’on entend les coups de feu en rafales donnés après 21h dans la salle de spectacles (à partir de 5’30). Ce soir-là, cette scène cauchemardesque a duré entre 12 et 15 minutes.