La famille d’une victime du 13 novembre envoie Facebook, Twitter et YouTube au tribunal

logo-le-monde-pixelLa famille d’une victime du 13 novembre envoie Facebook, Twitter et YouTube au tribunal
21.09.2016
Mercredi 21 septembre s’ouvre au tribunal fédéral d’Oakland (Californie) une audience un peu particulière. Sur le banc des accusés : Twitter, Facebook et YouTube. Face à eux, la famille d’une des victimes des attentats du 13 novembre à Paris, Nohemi Gonzalez, une étudiante américaine tuée alors qu’elle prenait une bière à la terrasse du Carillon. La famille de la victime accuse ces réseaux sociaux d’avoir fourni un « soutien matériel » à l’organisation État islamique en laissant proliférer des comptes djihadistes sur leurs services.

Que dit la plainte ?

La famille Gonzalez affirme que les trois entreprises ont apporté « en connaissance de cause » un « soutien matériel clé dans l’ascension de l’[organisation djihadiste] État Islamique (EI) et lui a permis de mener de nombreux attentats y compris celui du 13 novembre ». Elle considère donc que les sociétés sont en partie responsables de la mort de la jeune femme.
« La réalité est que si ces entreprises font des choses pour limiter la manière dont les terroristes utilisent leurs services, elles n’agissent pas assez », a déclaré Keith Altman, l’avocat de la famille, dans la presse américaine.
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Que disent Twitter, YouTube et Facebook ?

Les trois entreprises ont la même ligne de défense : sur le fond, elles disent ne pas tolérer les comptes djihadistes sur leurs services, et avoir renforcé leurs systèmes de modération pour repérer et supprimer les appels à la violence ainsi que leurs collaborations avec les services de police.

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Institut NATAL à Tel-Aviv, centre israélien des victimes du terrorisme et de la guerre

logo Institut NatalInstitut NATAL à Tel-Aviv, centre israélien des victimes du terrorisme et de la guerre
Jeudi 31 mars 2016
Nathalie Hamou

Depuis début octobre, et le début des attaques au couteau, l’ONG israélienne Natal spécialisée dans les troubles post-traumatiques des soldats et des victimes du terrorisme a enregistré une hausse de 40% d’appels téléphoniques.

Sensibiliser le public à l’importance des troubles de stress post-traumatiques (PTSD) et légitimer les souffrances psychologiques des soldats comme des victimes du terrorisme : tel est l’objectif de l’association à but non lucratif, Natal. Créée en 1998, cette institution installée au cœur de Tel-Aviv, et dont le centre d’assistance téléphonique fonctionne 24h sur 24 en sept langues, ne connait pas de moment de répit. En près de vingt ans d’existence, elle a traité plus de 120 000 personnes, un public de jeunes conscrits, d’anciens combattants, de témoins ou de victimes d’attentats.

Depuis début octobre, et le début de la vague d’attaques au couteau, l’association israélienne dirigée depuis dix ans par Orly Gal, a enregistré une hausse de 40% d’appels téléphoniques, provenant pour la plupart de Jérusalem. Mais la plupart du temps, l’association dont le département clinique compte une équipe de 120 thérapeutes -œuvre dans la prévention. Dans le domaine de la traumatologie, Israël il est vrai, a acquis une sérieuse expertise.

Selon Natal, un Israélien sur dix manifeste des symptômes de troubles et de désordres post traumatiques, causés par le terrorisme et la guerre. Au point que l’État hébreu propose régulièrement ses services à l’étranger qu’il s’agisse d’aider les États-Unis pour le suivi des vétérans de la guerre d’Irak ; de fournir une assistance psychologique aux pays terrassés par des catastrophes naturelles ; ou encore de former les psychologues français dans la foulée des dernières attaques terroristes de Paris au siège de Charlie Hebdo, à l’Hyper Casher ou encore au Bataclan.

Pour aller sur le site de Natal ONG, cliquez sur leur logo