Projet Phoenix – AfVT – Atelier d’Art-Thérapie

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Projet Phoenix – AfVT – Atelier d’Art-Thérapie

Inédit en France et entièrement conçu par l’AfVT.org, le Projet Phoenix est le premier programme à visée thérapeutique destiné aux adultes ayant été affectés par des actes terroristes de manière directe ou indirecte. Durant une semaine, un groupe réduit de participants (entre 8 et 10 adultes) sera encadré par une équipe de professionnels du traumatisme composée de psychologues et d’arts thérapeutes.

Le Projet Phoenix se déroulera du 8 au 15 mai 2015, dans un lieu préservé et enchanteur, propice au calme et au repos.

Se mettre au vert le temps d’une semaine dans un cadre sécurisant. Une parenthèse de douceur pour des personnes qui ont toutes vécu des attentats, pour certaines il y a plus de vingt ans. Pour d’autres, les traumatismes sont plus récents. Comme ces deux jeunes gens. Le 13 novembre, ils sont dans leur voiture, le terroriste les vise et tire plusieurs rafales avec sa kalachnikov. Ils n’ont pas été blessés, mais sont encore très marqués par la fusillade, c’est pourquoi ils préfèrent rester anonymes.

Volonté de pardonner

Pendant ce séjour thérapeutique, ces six victimes vivent en groupe durant une semaine avec des professionnels. Un programme sur-mesure qui propose par exemple des ateliers autour de l’argile. Exercice de la journée : évoquer leur vie avant les attentats. Au bout de quatre jours, cette jeune femme ressent déjà des effets positifs. Troubles du sommeil, hyper-vigilance, la peur extrême peut avoir des effets dévastateurs sur le cerveau. Avec des psychologues, ils peuvent partager leurs expériences en groupe de parole. Le jeune homme peut alors exprimer sa culpabilité d’avoir survécu et sa volonté de pardonner.

Attentats : surmonter le traumatisme

Des victimes se retournent contre l’État français

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Laure Hanggi

Des victimes d’attaques terroristes se retournent contre l’État français

La responsabilité de l’État dans les attaques terroristes qu’a connues la France ces dernières années est de plus en plus pointée du doigt. L’État a ainsi été jugé en partie responsable de la mort de l’une des victimes de Mohamed Merah en 2012. Nous sommes une semaine après les révélations de la commission d’enquête sur les attaques de 2015. Plusieurs victimes du 13-Novembre ont annoncé vouloir à leur tour porter plainte.
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Une décision judiciaire qui fait écho aux conclusions de la commission d’enquête sur la responsabilité de l’Etat dans les attentats de janvier, révélées mardi 5 juillet. Celle-ci avait conclu à une faille des services de renseignement français, alors que des individus impliqués dans les attentats, faisant l’objet d’une fiche S ou en prise avec la justice, avaient pu se déplacer librement.

Nous sommes le mardi 12 juillet, quelques heures après le verdict du tribunal de Nîmes. Un collectif de victimes des attentats de novembre a annoncé, vouloir porter plainte à son tour contre l’État français. Sur BFMTV, Samia Maktouf, l’avocate de 17 victimes des attaques du 13 novembre, a déclaré qu’elle ferait

« tout pour obtenir la condamnation de l’État français pour ne pas avoir empêché le passage à l’acte de terroristes dont certains étaient sous contrôle judiciaire ».

C’est le cas notamment de Samy Amimour, l’un des kamikazes du Bataclan, qui avait pu se rendre en Syrie en 2013 alors qu’il était mis en examen pour avoir tenté de rejoindre le Yémen en 2012. Il faut « rentrer dans la brèche ouverte » par la décision du tribunal de Nîmes, a revendiqué l’avocate.

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