Attentats de Paris : un essai clinique pour traiter le stress post-traumatique
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La mémoire émotionnelle
Lorsqu’un souvenir se grave dans la mémoire, deux parties du cerveau entrent simultanément en jeu : l’hippocampe retient les faits, c’est la mémoire « épisodique ». L’amygdale retient les émotions rattachées aux événements, c’est la mémoire « émotionnelle ».
hypervigilance continuelle
Prise d’un bêtabloquant
L’étude lancée en partenariat avec l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) repose sur deux éléments : la prise d’un bêtabloquant, le propanolol, et le recours à la psychothérapie. « Le patient prend le médicament, il le laisse agir pendant une heure puis on lui demande d’écrire le souvenir traumatique en employant le temps présent et le recours au « je » », précise le chercheur. La personne se relit ensuite à voix haute face au spécialiste. Elle répètera cet exercice sous l’influence du bêtabloquant une fois par semaine pendant six semaines.
Souvenir traumatisant apaisé
L’idée est qu’au fil du temps, le souvenir traumatisant soit perçu avec moins d’intensité et de violence. Le chercheur ajoute que cette méthode peut être appliquée à tous les types de stress post-traumatique. « On a montré que cela fonctionnait bien sur environ deux tiers des patients, c’est-à-dire 65-70% des personnes prises en charge ». Si vous avez été victime des attentats de Paris le 13 novembre dernier et si vous souhaitez en savoir plus sur cet essai clinique, vous pouvez contacter le numéro mis en place par l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) : 01 42 16 15 35.
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