Portrait-robot des personnes les plus exposées au burn-out

Portrait-robot des personnes les plus exposées au burn-out
Par Marina Bourgeois
3 mai 2018
Existe-t-il un profil type de personnes susceptibles de s’épuiser au travail ? Certaines personnes sont-elles plus à risque que d’autres ? Marina Bourgeois, auteure de Burn-out. Le (me) comprendre & en sortir, dresse le portrait robot du « burn-outé ».
Elles s’épuisent et se consument de l’intérieur pour leur métier. Qui sont ces hommes et ces femmes qui se sacrifient (bien souvent sans s’en rendre compte) pour leur travail ? S’il est difficile d’obtenir des chiffres précis sur le nombre de victimes de burn-out, il est toutefois possible d’établir une typologie des personnes dites « à risque », autrement dit des potentielles victimes de burn-out.
Plusieurs études ont ainsi révélé que certaines catégories socio-professionnelles sont davantage touchées que d’autres (l’étude du cabinet Technologia avait par exemple mis en avant un taux important de burn-out chez les agriculteurs… contrairement à l’image d’Epinal du jeune cadre dynamique stressé) et que les femmes seraient davantage concernées par l’épuisement professionnel.
En s’extrayant de ces classifications liées à la profession, à l’âge ou encore au métier, des dénominateurs communs existent chez les victimes de burn-out, permettant à l’observateur de dresser une sorte de portrait robot :…

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Le policier en situation de burn-out, état des lieux 2/3

Jules a aujourd’hui un peu plus de trente ans. Il est dans la police nationale depuis maintenant une dizaine d’années. Après un début de carrière en tenue, puis dans un service d’investigation de petite couronne parisienne, il a opté pour la Police Judiciaire. Il était motivé, à fond dans son travail, comme le sont tous les policiers ou presque, et puis, sans qu’il ne s’en rende compte tout de suite, il s’est laissé dépassé, au cours de sa carrière, se mettant en danger. Heureusement, il a pu en faire le constat lui-même, et prendre le taureau par les cornes, pour s’en sortir, aller de l’avant, et retrouver l’envie, la motivation du premier jour. Je lui ai alors demandé de parler de son vécu, de la manière dont il voyait le burn-out, comment il l’avait vécu, et comment, idéalement, il pense que le sujet devrait être traité dans la police.

Nous avions déjà pu le lire ici. Je lui rends la plume :

https://blog.francetvinfo.fr/police/2018/02/18/le-policier-en-situation-de-burn-out-etat-des-lieux-23.html