Portrait-robot des personnes les plus exposées au burn-out

Portrait-robot des personnes les plus exposées au burn-out
Par Marina Bourgeois
3 mai 2018
Existe-t-il un profil type de personnes susceptibles de s’épuiser au travail ? Certaines personnes sont-elles plus à risque que d’autres ? Marina Bourgeois, auteure de Burn-out. Le (me) comprendre & en sortir, dresse le portrait robot du « burn-outé ».
Elles s’épuisent et se consument de l’intérieur pour leur métier. Qui sont ces hommes et ces femmes qui se sacrifient (bien souvent sans s’en rendre compte) pour leur travail ? S’il est difficile d’obtenir des chiffres précis sur le nombre de victimes de burn-out, il est toutefois possible d’établir une typologie des personnes dites « à risque », autrement dit des potentielles victimes de burn-out.
Plusieurs études ont ainsi révélé que certaines catégories socio-professionnelles sont davantage touchées que d’autres (l’étude du cabinet Technologia avait par exemple mis en avant un taux important de burn-out chez les agriculteurs… contrairement à l’image d’Epinal du jeune cadre dynamique stressé) et que les femmes seraient davantage concernées par l’épuisement professionnel.
En s’extrayant de ces classifications liées à la profession, à l’âge ou encore au métier, des dénominateurs communs existent chez les victimes de burn-out, permettant à l’observateur de dresser une sorte de portrait robot :…

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Epidémie de suicides dans la police : témoignage et analyse


My Canal
Zone Libre
Thierry Ardisson
Franz-Olivier Giesbert
50 : c’est le nombre de policiers qui ont mis fin à leurs jours l’année dernière.
Une épidémie, pour Giles-William Goldnadel. Il tire le signal d’alarme dans Les Terriens du Dimanche. #LTD


Après des chiffres alarmants sur le taux de suicide dans le milieu de la police (entre 30 et 55 policiers chaque année), l’équipe des Terriens du dimanche a abordé le sujet en interviewant un policière ayant tenté de mettre fin à ses jours. Le but étant de comprendre les raisons qui engendre ce fléau qui touche de plus en plus les policiers. Et le témoignage poignant de Virginie qui explique ce qu’elle a vécu au travail, mettant en cause sa hiérarchie, et comment elle a pris la décision de mettre fin à ses jours a beaucoup ému les chroniqueurs de l’émission. Mais c’est surtout Thierry Ardisson qui a semblé être très touché en retour plateau au point de verser quelques larmes.

« Le dédain dont j’ai fait l’objet de la part de ma hiérarchie m’a donné envie de mourir clairement »

c’est par ces mots que Virginie, 45 ans, traduit la souffrance qu’elle subit au travail. Dans la police depuis 26 ans, cette brigadier chef raconte avoir fait deux tentatives de suicides. Expliquant « ne plus se reconnaître dans cette police avec cette politique du chiffre qui est une catastrophe », Virginie donne pour pour exemple des situations du quotidien dans lesquelles les commentaires de sa hiérarchie tendent au harcèlement.
Et pour elle, s’il y a une grande vague de suicides dans la police depuis quelques temps c’est très simple :

« On laisse pourrir ces situations et quand elles explosent on a des dépressions, des tentatives de suicides (…) Ils m’ont complètement bousillée, ils m’ont abimée gratuitement pour pas qu’il y ait de vagues et ça je leur pardonnerai jamais ».

Un long silence pesant envahit alors le plateau en retour du sujet avec un Thierry Ardisson sans voix, très ému et les yeux remplis de larmes.

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