2/ Définition de la victime

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Une victime est un individu qui a subi un dommage reconnu par une loi, un texte ou un règlement.

Ce livre est avant tout destiné aux étudiants des différents diplômes universitaires et des masters de criminologie et de victimologie. Mais il s’adresse aussi à tous ceux qui s’intéressent à la problématique des victimes.

Il convient en premier lieu de définir la victime et la victimologie et de bien dissocier la victimologie et la psychotraumatologie trop souvent confondues en France. Sans définition, pas de discussion possible.

Ces réflexions déterminent le plan de l’ouvrage qui traite en premier lieu de la définition de la victime et de la victimologie, avant d’aborder l’évolution socio-historique du concept de victime.

Sont abordées les différentes disciplines qui constituent la victimologie générale : la criminologie, le droit, les sciences humaines, la psychanalyse, le féminisme, la médecine. Ce livre se termine, de façon pratique sur la reconstruction des victimes, laquelle passe par l’évaluation de ses besoins, une procédure judiciaire, l’accompagnement social et judiciaire et enfin la prise en charge médico-psychologique de celles qui présentent des troubles psychotraumatiques. Ces connaissances pourront aider tous ceux qui sont impliqués dans la prise en charge des victimes pour mieux les comprendre et les orienter utilement dans le vaste réseau de prise en charge, juridique, social, et médical. Cette orientation devrait permettre d’éviter que le processus de réparation ne devienne une cause supplémentaire de maltraitance à leur égard (survictimation).

Juliette Méadel – Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée de l’Aide aux victimes

Photo-Juliette-MéadelJuliette Méadel est née le 17 avril 1974 à Paris

 

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Qui suis-je ?

Avocate. Docteur en droit privé. Diplômée de l’Institut d’études Politiques de Paris et de l’École Nationale d’Administration ainsi qu’ en philosophie, (DEA, la Sorbonne). Je me suis engagée en politique depuis plus de 10 ans.

J’ai consacré 5 ans de ma vie à chercher une régulation idéale des marchés financiers. Cela a donné lieu à une thèse de droit : « les marchés financiers et l’ordre public », publiée chez LGDJ. Et aussi des articles de presse sur ce sujet. Après avoir commencé ma vie professionnelle comme avocate d’affaires, j’ai choisi d’entrer dans la fonction publique. Je me suis mise au service de l’intérêt général.

Membre du secrétariat national du PS après le Congrès de Dijon en 2005. C’est au congrès que François Hollande m’a nommée Responsable nationale du projet. J’étais membre de l’équipe de campagne de Ségolène Royal en 2007. Entrée à l’ENA en 2008, j’ai choisi de suspendre mes activités politiques. Et en 2012 où j’ai fondé avec Jean-Louis Bianco, le mouvement Pour un parti d’avenir. Son objet est de rénover le Parti socialiste et la vie politique. Après le Congrès de Toulouse, fin 2012, je suis entrée au bureau national du PS et au secrétariat national. Je suis chargée des questions industrielles, numérique et liée à l’économie sociale et solidaire.

L’avenir n’attend pas

J’ai fondé, en 2012, le collectif « l’avenir n’attend pas » qui a pour objet d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur la nécessité de bouleverser la manière dont les politiques publiques doivent être pensées et mises en œuvre : en s’appuyant sur les expériences réussies, localement et à l’étranger, et en améliorant les politiques en faveur de l’enfance et de la jeunesse afin de bâtir dès maintenant la société de demain.

J’ai été nommée, le  26 août 2014, porte parole du PS à la demande du Premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis.

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